Le tout premier tournoi de golf de la Clinique Pro-Santé Marieville, tenu au Club de golf Saint-Césaire, a permis d’amasser un peu plus de 7 000 $.
La survie de la clinique était incertaine en raison de la gestion de ses finances. En avril 2023, un nouveau conseil d’administration a été mis en place et des mesures correctives ont été prises, dont diverses levées de fonds. Celles-ci ont permis d’atteindre l’objectif de la première année de cette campagne de financement qui doit s’étaler sur trois ans avec un objectif total de 500 000 $.
Ce tournoi de golf s’inscrit dans le cadre de la campagne de financement de la Clinique Pro-Santé pour pallier les difficultés financières accumulées au cours des années précédentes. Pour l’occasion, 100 golfeurs se sont réunis.
« Nous faisons beaucoup de progrès avec tous les efforts déployés. Disons qu’on est en bien meilleure santé qu’en avril 2023», abonde Daniel Choquette, président de la clinique.
La campagne de financement se poursuit pour cette année et pour 2025. Dans cet esprit de continuité, la date du 12 juin 2025 a déjà été fixée pour le deuxième tournoi de golf de l’entreprise.
Marieville and Saint-Césaire represented
Les maires de Marieville et de Saint-Césaire, Vincent Després et Luc Forand, étaient réunis dans un même quatuor. Les deux hommes en ont profité pour sortir leurs bâtons.
Vincent Després affirme ne plus être le joueur régulier qu’il était « dans sa jeunesse ». Le maire de Marieville a travaillé au Club de golf Mont-Saint-Hilaire pendant six ans. Il a aussi atteint un haut calibre comme joueur lors de ses années universitaires.
Il souligne jouer en moyenne entre 85 et 90. Sa force est son toucher autour des greens avec ses coups d’approche et son en mettant. Là où ça devient difficile, c’est au moment des coups de départ, admet M. Després.
De son côté, Luc Forand joue depuis longtemps, mais pas régulièrement. Pour l’occasion, il visait un jeu sous la barre des 100. Contrairement à son homologue de Marieville, il se concentre principalement sur ses coups de départ. Cependant, c’est son « jeu court » qui lui donne du fil à retordre.
Zen ou moins de bâtons ?
Le Journal de Chambly a demandé aux deux maires s’ils étaient plutôt du type zen ou plutôt du genre à terminer leur ronde avec moins de bâtons. « Je ne manquerai pas de bâtons. Je suis très zen », assure en riant Vincent Després. « Je suis du type zen. Je ne casse pas mes bâtons », ajoute Luc Forand.
