C’est ce qu’ont indiqué la semaine dernière les autorités judiciaires aux familles des présumées victimes, selon les informations obtenues par le réseau anglais de Radio-Canada.
Le procès devrait durer huit semaines et s’étendre jusqu’à fin octobre.
Selon la police, l’Ontarien Kenneth Law exploitait des sites Web vendant du nitrite de sodium à des personnes suicidaires. (nouvelle fenetre) un peu partout dans le monde.
Cette substance est utilisée légalement comme conservateur alimentaire, mais elle peut être mortelle à fortes doses.
Selon l’avocate criminaliste de Toronto, Ingrid Grant, il s’agit d’une affaire complexe. La Couronne, et c’est peut-être un précédent, aura le défi de prouver qu’il s’agit de meurtres.
note l’avocat.
Si vous êtes en détresse, vous pouvez obtenir de l’aide :
L’avocat de Kenneth Law, 58 ans, a déjà indiqué que son client plaiderait non coupable des accusations de meurtre prémédité (nouvelle fenetre).
Me Matthew Gourlay ajoute qu’aucune date de procès ne lui a été confirmée pour le moment.
Les victimes présumées
Ashtyn Prosser (à gauche), Jeshennia Bedoya Lopez (au centre) et Stephen Mitchell Jr. font partie des victimes présumées de Kenneth Law.
Photo : Photos fournies par Kim Prosser, Leonardo Bedoya et Stephen Mitchell Sr.
Les familles de Jeshennia Bedoya-Lopez d’Aurora, 18 ans, Ashtyn Prosser, 19 ans, de Windsor, et Stephen Mitchell Jr., 21 ans, résident de Toronto, ont confirmé que leur proche fait partie des victimes présumées de Kenneth Law en Ontario.
En plus de la police régionale de Peel, près de Toronto, la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ainsi que les corps policiers de Calgary et de Longueuil, notamment, ont ouvert des enquêtes. (nouvelle fenetre) sur les décès possiblement liés à l’Ontarien, tout comme la police britannique.
Je sais qu’il est jugé au Canada, mais j’aimerais que ce soit le cas ici aussi [au Royaume-Uni]
explique Sarah Dornford-May, dont le beau-fils Adam Birch, âgé de 28 ans, est décédé en 2023. Il aurait également été un client de Kenneth Law, selon la police.
Pour Mme Dornford-May, il devrait y avoir des réglementations plus strictes concernant la vente de nitrite de sodium.
D’après les informations fournies par Thomas Daigle de CBC
