La justice marocaine ordonne au lycée français de Marrakech d’accueillir un élève voilé

Mis à l’index à cause d’un hijab que la République laïque, aveuglée par sa chasse aux sorcières anti-voile, interdit même hors de son propre territoire, même en terre d’islam (quelle ironie !), la jeune fille de 14 ans ostracisée par la direction du lycée français de Marrakech peut pousser un grand soupir de soulagement ! La justice marocaine ne lui a pas permis de l’être plus longtemps.

En effet, moins de deux semaines après avoir vu les portes de l’école Victor Hugo hermétiquement fermées devant elle, au motif que son voile contrevenait aux « lois françaises sur l’éducation », l’écolière refoulée sans plus attendre a pu compter sur le tribunal local de première instance pour réparer cette injustice flagrante. Une injustice d’une rare incongruité sous les cieux où brille l’Islam.

Selon la décision de justice marocaine, qui inflige ainsi un cinglant désaveu à la loi française du 15 mars 2004, le lycée Victor Hugo a été sommé de retrouver immédiatement de meilleurs sentiments, en ouvrant grandes ses portes à l’adolescente voilée. En cas de refus, elle serait condamnée à une amende : 500 dirhams par jour à verser à l’écolière.

Pour justifier la levée de cette interdiction du port du voile marqué du sceau de la France des Lumières, le tribunal de Marrakech a expliqué que « L’accord de coopération et de développement culturel entre le Maroc et la France ne contient aucun texte interdisant le port de vêtements religieux ».

Applaudi des deux mains par les militants marocains des droits de l’homme, nul doute que cet arbitrage a dû faire l’effet d’une douche froide dans le pays… des droits de l’homme !

« Ce verdict est juste dans le cas de cette étudiante voilée, et est considéré comme une victoire pour la liberté d’opinion et de choix religieux. “, s’est exalté Adel Chiquito, président de l’Union marocaine de défense des droits de l’Homme, tandis qu’Idris Sedrawi, président de l’Association marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’Homme, s’est félicité de la portée de cet heureux épilogue judiciaire.

« CCette décision crée un nouveau niveau de respect du droit dans les relations entre les écoles et les élèves étrangères et leurs parents. Empêcher une élève voilée d’entrer dans un établissement scolaire, affilié à la délégation française, est une procédure extrême qui contredit l’esprit des libertés civiles et individuelles que défend un pays comme la France. « Une France où la sacro-sainte loi de 1905, comme tant de ses grands principes fondateurs, a été sciemment vidée de sa moelle substantielle…

 
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