Il était disponible à la libération le 31 juillet 2024. Un homme de 23 ans devra passer deux mois supplémentaires en détention après avoir insulté et craché sur des agents pénitentiaires et des commis de la maison d’arrêt de Tours (Indre-et-Loire).
Jugé en comparution immédiate mercredi 26 juin 2024, le jeune homme de vingt ans a été condamné à six mois de prison, dont quatre avec sursis de deux ans, avec maintien en détention. « Si je me mets en colère, je dois apprendre à me canaliser. » assimile A., signe d’un début de réflexion sur ses problèmes d’impulsivité.
Une lettre d’excuses aux parties civiles
Le jeune homme avait cédé à un accès de colère le 11 juin 2024, en apprenant qu’il était condamné à sept jours de cellule disciplinaire pour avoir participé à une bagarre, ce qu’il contestait. Il avait alors insulté une superviseure et la préposée qui lui avait signifié la décision, avant de cracher sur elle.
“Pourquoi fais-tu ça? Elle n’a rien à voir avec ça », demande le président Herbo. Le prévenu n’a pas la réponse, indiquant simplement qu’il a écrit une lettre d’excuses aux parties civiles. “Mais cela n’enlève rien aux faits qui vous sont reprochés.”rappelle le magistrat.
A. a récidivé le 17 juin, lorsqu’il a appris qu’il devait répondre des événements survenus quelques jours plus tôt à l’issue de sa comparution devant le comité de discipline. Il s’en est encore une fois pris à la greffière chargée de l’informer des conséquences disciplinaires.
“Il y avait des recours légaux, mais il a choisi une autre voie : la violence, les insultes, le mépris.”regrette la procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, qui avait requis une peine assortie d’un sursis probatoire afin qu’il soit accompagné à sa sortie de prison.