à l’étroit dans le macronisme, Édouard Philippe espère un autre bloc central – .

à l’étroit dans le macronisme, Édouard Philippe espère un autre bloc central – .
à l’étroit dans le macronisme, Édouard Philippe espère un autre bloc central – .

La dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par le président de la République Emmanuel Macron à l’issue des élections européennes, a bousculé la stratégie d’émancipation de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe. Elle a accéléré le calendrier alors que le président du parti Horizons, partenaire du camp présidentiel, se préparait « de manière détendue mais sérieuse »ayant effectué de nombreux voyages en France pendant plusieurs mois.

« Je lis, je rencontre des gens, j’essaie de réfléchir, j’essaie de faire des propositions, je voyage à l’étranger » écrivait-il en janvier sur France Bleu, avant de faire un pas de plus vers une candidature à l’élection présidentielle de 2027 prévue à la rentrée de septembre.

Sous le choc de la dissolution, Édouard Philippe a annoncé la rupture avec Emmanuel Macron, qu’il avait rejoint en 2017. “C’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle (…). Il a décidé de la dissoudre, bon, on passe à autre chose, et autre chose, ça ne peut pas être la même chose qu’avant. Donc ça crée une nouvelle majorité parlementaire qui fonctionnera sur des bases différentes. il l’a déclaré sur TF1 le 20 juin. Depuis cette date, le maire du Havre répète dans chacune de ses interventions, comme mercredi 26 juin sur France Inter, qu’il est ” attaché à (fils) indépendance ».

Un espace central « plus large, plus stable et plus ouvert »

Dans cette circonstance, se démarquer de l’étiquette macroniste, qui suscite un rejet important chez les Français, lui permet de donner plus de chances aux 82 candidats Horizons investis dans les législatives. Il les soutiendra quasiment tous les jours dans leurs circonscriptions respectives. Mais combien seront élus les 30 juin et 7 juillet ? Sauront-ils reconstituer un groupe politique à l’Assemblée nationale, peser sur les futurs équilibres parlementaires, voire, au-delà, créer une dynamique en vue du rendez-vous de 2027 ?

Édouard Philippe veut croire que sa prétendue indépendance n’est pas « un isolement »mais dans le cas contraire « la manière de construire avec les autres » et « espace central » différent sur les vestiges du macronisme. « Je ne veux pas construire la même chose mais quelque chose de plus large, de plus stable et de plus ouvert »a-t-il réaffirmé mercredi 26 juin sur France Inter. En mai, avant la dissolution, il envisageait de réunir pour 2027 un « droite conservatrice » Et un « La gauche mitterrandienne ».

Une main tendue vers la droite et les sociaux-démocrates

L’ambition est restée la même après la dissolution. L’ancien Premier ministre veut travailler avec les forces politiques qui étaient dans la majorité sortante et avec celles qui avaient choisi de ne pas y être. Il veut ainsi s’ouvrir à un « la gauche qui existe, qui s’est exprimée autour Raphaël Glucksmannc’est-à-dire une gauche pro-européenne, qui ne renonce pas à l’économie de marché mais qui sait qu’elle doit être régulée, une gauche qui peut et est habituée à discuter »Mais la main tendue est restée pour l’instant sans réponse.

Seul l’ancien maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, apporte un soutien clair à Pierre-Yves Bournazel, conseiller de Paris et secrétaire général adjoint d’Horizons, face au député sortant de La France insoumise Aymeric Caron, qui l’a battu dans la 18e circonscription de la capitale en 2022.

Le message d’Édouard Philippe s’adresse aussi à son ancienne famille politique, Les Républicains, avec parfois un coup porté à la cohésion de la campagne de la coalition présidentielle. Dans une vidéo, le patron d’Horizons soutient le maire LR de Saint-Maur-des-Fossés Sylvain Berrios face au député sortant Renaissance Frédéric Descrozaille. Sur le terrain, les élus locaux LR soutiennent à l’inverse les candidats d’Horizons.

Mais au niveau national, il est trop tôt pour observer des mouvements de recomposition. Le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a rejeté la main tendue d’Édouard Philippe, défendant au contraire “une quatrième offre” verser « éviter à la fois le RN, le Front populaire et le statu quo macroniste ». Selon lui, “Plus il y aura de députés que je qualifie d’indépendants, qui ne sont pas du parti de Macron, plus nous pourrons imposer la cohabitation et le changement.”

Retrouvez, dès leur parution officielle, les résultats du premier tour des élections législatives 2024, commune par commune.

 
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