La salle est pleine et surchauffée. Tous les maires de gauche à l’ouest de l’étang de Berre sont présents ou représentés pour venir défendre la candidature de Pierre Dharreville et Magali Giorgetti lors de ces élections législatives dans la treizième circonscription. Ces maires sont venus du Rove, de Sausset et aussi d’Istres Port de Bouc et des communes de l’arrondissement,
Rassemblons-nous en constituant un nouveau Front populaire. «Enfin la gauche est de retour», assure Gaby Charroux, la maire de Martigues, qui voit dans ce scrutin «un moment historique» pour renforcer la justice sociale et recréer «le lien social entre tous ceux qui vivent en France».
Dans la salle des Grès bondée, les gens sont debout et les portes latérales sont ouvertes pour créer un courant d’air. Une salle des Grès bondée, Martigues a l’habitude de cela pour soutenir les candidats de gauche. Il y a aussi de nombreux élus. Jeremy Bacchi est présent, ce natif des quartiers nord de Marseille venu en voisin, il est aujourd’hui sénateur et il dirige la fédération départementale du parti communiste. Des élus communistes comme Georges Rosso, maire du Rove et Laurent Belsola, maire de Port de Bouc sont également présents, il y a aussi dans la salle Bernard Granier, l’ancien maire socialiste de Fos qui s’était fait très discret sur la scène politique pendant plus de dix ans. René Raimondi, actuel maire de Fos, a envoyé un message par vidéo. Le maire de Sausset Maxime Marchand est également présent.
Gérard Frau, le conseiller départemental communiste de Martigues, est applaudi lorsqu’il évoque le programme du Nouveau Front populaire sur la question de l’éducation publique. Il est plus offensif lorsqu’il cible l’adversaire d’extrême droite dans cette circonscription de Martigues, Istres Port de Bouc, Fos et Saint-Mitre : « L’extrême droite est aux portes du pouvoir, il faut la chasser du pouvoir »
« Vous avez eu ici de grands adjoints, mais celui-là est énorme. Gardez-le ! » Ces mots sont de François Bernardini, le maire d’Istres, qui évoque la collaboration avec Pierre Dharreville sur les dossiers de l’AFPA à Istres, celui de la clinique d’Istres. « C’est notre sauveur, sachez-le, il faut le dire, Pierre, c’est un roc. »
Il fait toujours aussi chaud dans la salle quand Pierre Dharreville monte à la tribune pour prendre la parole. Il veut toujours être « le député du peuple (…) dans une majorité que j’espère ou dans l’adversité mais toujours avec vous ».
