Ramené à la vie, Yves Mandeville remercie ses anges gardiens – .

Ramené à la vie, Yves Mandeville remercie ses anges gardiens – .
Ramené à la vie, Yves Mandeville remercie ses anges gardiens – .

(Stéphane Martin, 27 juin 2024) – Yves Mandeville ne fume pas, ne consomme pas d’alcool, ne mange pas de restauration rapide, marche 5 km quotidiennement en plus des 30 km qu’il parcourt à vélo. Cette routine exemplaire n’a pas empêché l’homme d’une soixantaine d’années de subir un arrêt cardiorespiratoire le 16 mai dernier.

Quasiment sans séquelles depuis le jour où il a été ramené à la vie, Yves Mandeville tient désormais à remercier les anges gardiens qui ont croisé sa route. « Je n’ai aucun souvenir de ces événements et je n’ai d’autre choix que de faire confiance à ce qu’on m’a dit. Comme d’habitude, j’ai commencé ma journée en faisant une promenade et en allant prendre un petit café au Tim Hortons de la Plaza Tracy. On m’a dit qu’il y avait une erreur dans ma commande et qu’il fallait me servir un deuxième café. Puis je me suis dirigé vers la sortie et je me suis effondré dans le portique. »il explique.

C’est alors que l’employée Bianka Chamberlain est intervenue. « En appelant le 9-1-1, elle a dû prendre la sortie arrière et faire le tour du commerce pour venir m’aider puisque la position de mon corps dans le portique l’empêchait d’ouvrir la porte de l’intérieur. Elle a suivi attentivement les instructions de l’opératrice pour débuter les manœuvres de réanimation. Je tiens à mentionner qu’elle n’avait pas suivi son cours de RCR et à souligner son sang-froid. Chaque seconde compte et si elle avait gelé, je ne serais jamais sortie. »ajoute M. Mandeville, qui est depuis revenu sur les lieux pour remercier la jeune femme.

Yves Mandeville entouré de son épouse Denise Déziel et de son frère Pierre.

Le policier Vincent Cyr a été le premier à arriver sur les lieux pour prendre en charge les opérations de réanimation. Par la suite, les ambulanciers et le Service d’intervention d’urgence et de protection de Sorel-Tracy ont poursuivi le travail. « Après quatre décharges du défibrillateur, mon cœur a recommencé à battre. De l’hôpital de Sorel-Tracy, j’ai été transféré à l’hôpital Pierre-Boucher où j’ai été intubé. Je suis resté inconscient et sous respiration artificielle pendant 48 heures. J’ai été opéré à l’hôpital juif où ils ont fait un quadruple pontage coronarien. Je me suis réveillé en après-midi. Ce dont je me souviens, c’est que j’avais mal un peu partout. »raconte l’histoire du miraculé qui était de retour chez lui après un voyage de neuf jours dans des centres hospitaliers.

Inquiétudes vécues par votre entourage

De retour chez lui, le premier souci d’Yves Mandeville fut de rassurer ses proches et de recevoir, par la même occasion, une grosse dose d’amour. « Je joue un bon match ici. Il me manque peut-être trois jours sur mon calendrier, mais ils ont tout vécu. Je ne peux même pas imaginer la gamme d’émotions qu’ils ont traversées. »

« Je suis restée beaucoup dans le moment présent. Je n’étais pas là quand c’est arrivé, la police est venue me prévenir. Je savais que le cœur était revenu et que c’était un battant. Je posais souvent ma main sur son épaule pour lui faire sentir ma présence même s’il n’était pas conscient. Quand je l’ai vu après l’opération, l’émotion est ressortie. J’ai compris que tout n’était pas perdu, je savais que tout irait bien à l’avenir. »» dit stoïquement son épouse, Denise Déziel.

« Pour ma part, j’avais peur qu’il garde des séquelles. Je ne pouvais pas imaginer mon frère devoir finir sa vie couché dans un CHSLD. Il est tellement sportif. C’est un miracle de le voir debout aujourd’hui. Le reste est une question de croyances. Je suis croyante et je remercie quelque chose de plus élevé que nous. J’ai souvent parlé à nos parents décédés qui imploraient leur aide. »confie son frère Pierre.

La vie peut continuer pour le miraculé, qui n’a pratiquement aucune autre restriction que de faire attention aux charges qu’il soulève. « J’ai un nouveau cœur. La plomberie a été refaite. J’ai une seconde chance et je crois que j’ai encore quelque chose à faire sur Terre. Je ne sais pas encore quoi, mais je vais continuer à mordre dans la vie. »conclut Yves Mandeville qui espère pouvoir remonter sur son vélo d’ici la fin de l’été.

 
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