La tempête qui a frappé la Mayenne et notamment la ville de Laval mardi 18 juin a provoqué quelques fuites sur la toiture de la Polyclinique du Maine. Des infiltrations d’eau ont affecté les couloirs menant aux blocs opératoires. La direction de l’établissement a préféré prendre toutes les précautions nécessaires en reportant les opérations prévues. Grâce à la bonne entente avec le centre hospitalier de Laval, la polyclinique a pu récupérer deux blocs de l’hôpital. Et ainsi assurer les opérations les plus urgentes explique Jean-Luc Brosson, le directeur de la Polyclinique du Maine : «nous avons choisi, avec les acteurs locaux, de mettre en place un système qui nous permettrait de poursuivre l’activité chirurgicale sur le site de l’hôpital de Laval avec les équipes de la polyclinique du Maine. Notre établissement assure des soins permanents dans le service d’urologie et vasculaire, l’objectif était donc de pouvoir poursuivre cette activité. Une partie a été dirigée vers le CHU d’Angers et la majorité a été assurée par la Polyclinique du Maine sur le site de l’hôpital de Laval.« Avec toute la logistique pour le transfert du matériel, puis des patients entre les deux sites. Entre 200 et 300 patients ont été concernés par ces reports d’opérations. Des opérations qui devraient reprendre lundi 1er juillet à la Polyclinique.
Deux ans de travail
Ce début d’été correspond aussi au début d’un long chantier qui s’étendra sur deux ans. La Polyclinique du Maine souhaite continuer à se développer, annonce Jean-Luc Brosson : «nous allons faire des travaux de rénovation. Nous allons refaire toute l’étanchéité. Dans ce contexte d’aléas climatiques, c’est indispensable. Et puis, l’objectif est de renforcer l’offre en matière de chimiothérapie qui est gérée sur le site de la Polyclinique l’hôpital. il est prévu d’installer un PET scan (il s’agit d’imagerie médicale de haute précision) puis deux salles d’opération supplémentaires. Donc à la fois rénovation et aménagement.« L’investissement prévu pour ces travaux s’élève à plus de 11 millions d’euros.
