Plus d’une centaine d’agriculteurs franciliens se sont rassemblés jeudi 28 novembre au matin devant le siège de l’INRAE, dans le 7e arrondissement de Paris, dans une action symbolique à l’appel des Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA. Ils ont construit un mur en blocs de béton d’environ deux mètres de haut. dénoncer l’inutilité de cet institut et exiger sa fermeture.
« Aujourd’hui, INRAE dispose d’un budget d’un milliard d’euros par an, il est censé être un partenaire du monde agricole, mais depuis 50 ans, rien n’en est sorti »dénonce Victor Rabier, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France et agriculteur à Pussay, dans l’Essonne. “Nous n’en avons pas besoin”il croit.
« Nous avons des restrictions sur l’utilisation de certains produits sans solutions alternatives efficaces, ce qui entraîne des pertes de production »a témoigné Rémi Pierrard, producteur de betteraves et de céréales basé près de Provins, en Seine-et-Marne, et membre du syndicat des Jeunes Agriculteurs.
Deuxième rassemblement devant les Anses
Les agriculteurs, qui n’étaient pas venus avec leur tracteur, avaient également installé une banderole « À vendre, ne sert plus, bail à transférer » devant l’institut. Vers 7h30, ils ont commencé à se disperser.
Les agriculteurs se sont ensuite rendus à Maisons-Alfort, dans le Val-de-Marne, pour se réunir devant une autre agence de l’État, l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments. Ils dénoncent le multiplication des normes agricoles.
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