A Nîmes, le début des soldes d’été entre attente et confiance

A Nîmes, le début des soldes d’été entre attente et confiance
A Nîmes, le début des soldes d’été entre attente et confiance

Les soldes d’été ont débuté ce mercredi 26 juin pour un mois. A Nîmes, les premières heures de la matinée ont été plutôt calmes.

« Le Covid a marqué un tournant pour les enseignes, notamment celles spécialisées dans le prêt-à-porter. Depuis la pandémie, les gens ont pris l’habitude d’acheter sur internet. Nous vivons une véritable crise, car les gens « ont davantage envie de faire du shopping ». Installée depuis quelques mois rue de la Trésorerie (après six ans rue de l’Aspic), Muriel propose exclusivement du prêt-à-porter féminin créatif, dans sa boutique Les voyages de Victoria.

Mercredi 26 juin, en cette première matinée des soldes d’été, qui dureront jusqu’au 26 juillet, l’enseigne nîmoise attendait ses premiers clients. « Avec des chaînes de magasins qui proposent des réductions et des promotions toute l’année, alors que les ventes réelles correspondent à une baisse importante des prix. C’est difficile de comprendre comment ça fonctionne.

Nécessité de préserver le commerce en centre-ville

Mais Muriel, pour qui ce métier est un “passion” Rien ne vaut acheter en magasin. « Les articles ne sont pas plus chers que sur Internet. De plus, nous offrons un service et des conseils. » Et pour lancer un cri du cœur : « Nous avons besoin de clients pour exister. S’ils ne fréquentent plus les commerces du centre-ville, ils disparaîtront et il sera trop tard.»

Un peu plus loin, chez Pablo, une autre boutique de prêt-à-porter féminin, rue du Chapitre, Daniel Feltin considère cette période comme « un événement commercial important ». Il se dit « confiant et optimiste »même s’il considère qu’avec la politique municipale de pousser les voitures hors de la ville, “ça devient moins accessible et le centre-ville connaît une baisse de fréquentation”.

Changement de comportement des clients

Paradoxalement, il reconnaît qu’à côté de sa clientèle habituelle, il voit arriver ceux d’Arles et de Montpellier, deux villes également touchées par les restrictions d’accès aux centres-villes pour les voitures. “On s’y est habitué, car entre les variations saisonnières et la gestion des stocks – on commande un an à l’avance – on jongle constamment.”

Une clientèle qui aussi « ont modifié leur comportement d’achat sous l’influence des réseaux sociaux et d’internet. Les gens sont moins dans l’impulsionnote Daniel Feltin, à la tête de Pablo depuis 2016, une boutique fondée en 1978. Même si l’expérience d’acheter entre copines pour se faire plaisir est toujours présente.

Entre deux clientes, chez Pointures, la boutique de chaussures de la rue de la Madeleine, on s’est montré « plutôt satisfait du début” ventes. Les prémices peut-être d’un premier week-end de soldes attractif.

 
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