La décision a été annoncée mercredi matin lors d’une conférence de presse tenue par la GRC du Manitoba.
Ce texte est une traduction d’un article de CTV News.
« En tant qu’enquêteurs, nous espérions pouvoir expliquer ce qui s’est passé, et c’est pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Mais dans ce cas-ci, nous ne pouvons pas dire pourquoi l’autobus est entré dans l’intersection ce jour-là alors qu’il était dangereux de le faire », a déclaré le surintendant Rob Lasson, officier responsable du Groupe des crimes majeurs de la GRC au Manitoba.
L’accident s’est produit le 15 juin 2023, près de Carberry, au Manitoba, alors qu’un autobus transportant un groupe de personnes âgées de la région de Dauphin se dirigeait vers un casino.
Dix-sept personnes sont mortes des suites de l’accident.
Les agents avaient précédemment déclaré que le conducteur du semi-remorque avait la priorité.
M. Lasson a déclaré que la GRC avait constitué un « dossier d’enquête complet » pour le procureur de la Couronne. D’après son examen, aucune accusation n’est autorisée en relation avec l’accident.
« Je dois dire qu’il s’agit d’une collision très tragique, qui s’est produite à cause d’un choix fait par le chauffeur du bus. Cependant, nous ne pouvons pas prouver que ce choix résulte d’un acte criminel.»
– Rob Lasson, officier responsable des Services des crimes majeurs de la GRC du Manitoba
Bien que l’enquête de la GRC ait été approfondie, Lasson a déclaré que les agents n’ont pas pu parler avec des témoins clés parce que bon nombre d’entre eux étaient dans l’autobus ce jour-là et sont morts.
Il a noté que les données du téléphone portable du chauffeur de bus avaient été récupérées et a confirmé qu’il n’y avait eu aucun message texte ni appel entrant ou sortant au moment de la collision. « Il est très important que nous ayons pu obtenir dès le début des preuves provenant de la caméra du tableau de bord du semi-remorque, dont nous avons déjà parlé. Cette caméra nous a permis de rassembler ces preuves et de montrer que le bus circulait alors qu’il n’était pas sûr », a-t-il déclaré. « Il s’agit d’un élément de preuve crucial et d’un tournant qui a permis de fournir des réponses immédiates au public. »
Lasson a déclaré que la police n’avait toujours pas parlé au chauffeur du bus et ne prévoyait pas de pouvoir le faire pour des « raisons médicales ». Elle n’a donc pas son récit de la collision.
M. Lasson affirme que la GRC et les procureurs de la Couronne se sont rendus à Dauphin mardi pour annoncer la nouvelle en personne aux familles et répondre à leurs questions. « Comme les familles, cette journée suscitera des émotions variées. Tout cela est très compréhensible », a-t-il déclaré.
