ARLES Florent Seddik (Reconquête) milite pour une « vraie droite nationale »

Florent Seddik, 44 ans, a décidé de se lancer en politique.pour la défense de son pays« Il est le candidat du parti Reconquête, qu’il considère comme «un retour à la réalité». “Il est parfois difficile de parler de ce que l’on voit, et aussi de voir ce que l’on voit. On a mis des œillères aux gens pendant 40 ans, ce qu’ils ont vu en réalité n’existait pas politiquement : l’aide sociale, l’islamisation… Ou alors ils l’ont vu parce qu’ils étaient fascistes, racistes ou d’extrême-DROITE.“

Le Marseillais est arrivé avec ses parents d’Algérie alors qu’il avait 14 ans. « La France ressemble de plus en plus à celle que j’ai quittée. À la fin des années 1980, il y a eu une montée de l’islamisme en Algérie, notamment avec la victoire du Front islamique du salut en juin 1990. C’était le début d’un cycle de violence, d’une quasi-guerre civile. L’objet de mon militantisme est d’éviter cela, de faire en sorte que la France reste celle dont j’ai rêvé en arrivant.“

Cependant, même s’il identifie certaines mesures du RN comme «plus ferme», notamment concernant l’immigration – «Nous ne nous contentons plus de demi-mesures», pour Florent Seddik, Reconquête n’est pas d’extrême droite. “L’extrême droite politique, ce sont des gens qui sont antiparlementaires et qui prônent la violence. Ce qui s’en rapproche le plus aujourd’hui, c’est l’extrême gauche. Je ne crois pas que nous, ni même le RN, prônions un retour à la dictature. Reconquête est le seul vrai parti de droite nationale.»

Avec un programme proche de celui du RPR dans les années 90 »et je ne pense pas qu’à l’époque on les qualifiait d’extrême droite.», qu’il considère d’autant plus pertinent aujourd’hui que « Tout ce à quoi fait référence ce programme a empiré depuis», assure le candidat : ​​« La reconquête est aujourd’hui encore plus d’actualité à l’échelle nationale. Interrogé sur les mesures phares pour le territoire de la 16e circonscription, Seddik affirme n’en avoir aucune. “Il y a des élections faites pour défendre les spécificités territoriales. Les élections législatives sont là pour défendre des intérêts nationaux qui, évidemment, touchent aussi le territoire. Précarité, immigration, pouvoir d’achat… Je pense que tous les électeurs de la circonscription se sentent concernés aussi.»

“Si nous nous présentons aujourd’hui à cette élection, ce n’est pas pour faire de la figuration. Nous avons une offre politique qui n’est représentée nulle part. Le Rassemblement national est plus laxiste en matière d’immigration et mène une politique économique de gauche. La seule vraie droite, c’est nous. J’aime profondément la France. Mon engagement est totalement désintéressé, il est véritablement dans l’intérêt de mon pays. J’ai envie d’essayer de redonner un peu de ce que j’ai reçu.»