« Les enfants ont quand même un super niveau. Ils ont l’énergie que j’attendais. » En ce matin du samedi 8 juin, le compositeur Steve Journé savoure. Pour la première fois, un chœur de 150 chanteurs et un orchestre d’une soixantaine de musiciens répètent ensemble « Voix de la Terre ». Les pièces du puzzle s’ajustent pour le grand rendez-vous…
« Les enfants ont quand même un super niveau. Ils ont l’énergie que j’attendais. » En ce matin du samedi 8 juin, le compositeur Steve Journé savoure. Pour la première fois, un chœur de 150 chanteurs et un orchestre d’une soixantaine de musiciens répètent ensemble « Voix de la Terre ». Les pièces du puzzle sont en cours d’ajustement pour le grand rendez-vous biennal du Conservatoire de musique et de danse, les 28 et 29 juin.
Jean-Nicolas Richard (à gauche) et Steve Journé (à droite) ont dû procéder à de nombreux ajustements pour que l’œuvre corresponde au potentiel de ses interprètes.
Philippe Ménard/SO
Tous les deux ans depuis 2011, la structure propose avec toutes ses forces un spectacle unique. « Cette fois, il y aura plus de 220 artistes sur scène, avec la participation du département « arts du spectacle » du lycée Bellevue et de la compagnie déKalages. Nous sommes également aidés par Philippe Montémont pour la vidéo, l’atelier Petit Gris et Eric et Martine Dubois pour les décors, Apmac pour le matériel », énumère le directeur, Jean-Nicolas Richard.
La première répétition collective a eu lieu au théâtre Geoffroy-Martel le samedi 8 juin.
Philippe Ménard/SO
« C’est un projet de toute une vie, j’y pense depuis que je suis étudiant. Cela m’a permis de finir d’écrire.
Laurianne Chevalier et l’atelier Petit Gris ont réalisé l’affiche et contribué aux décors.
Philippe Ménard/SO
« Carmina Burana » ?
Le Conservatoire a proposé le défi à Steve Journé, 46 ans, directeur du Monstre Orchestra. « Nous avons été séduits par son côté fou. C’est la première fois qu’il compose pour les élèves du Conservatoire. Il s’agit d’un style d’écriture spécifique, avec un cahier des charges très strict. Si on dit qu’il faut trois hautbois, ce n’est pas deux ou quatre », note Jean-Nicolas Richard.
Gros défi pour la composition, l’orchestre ne compte pas le nombre de musiciens par instrument comme dans un ensemble classique.
Philippe Ménard/SO
Steve Journé a dû s’adapter mais il a adoré l’expérience. Il en a profité pour faire aboutir un vieux projet. « Les Voix de la Terre » est une fable à tonalité écologique. Le sujet est mis en valeur par des images de Yann Arthus-Bertrand, prêtées gracieusement. « Le fond est sérieux mais la forme est assez joyeuse. C’est un projet de toute une vie, j’y réfléchis depuis que je suis étudiant. Cela m’a permis de terminer l’écriture. Je compte enregistrer l’œuvre avec mon orchestre. »
Toutes les composantes du conservatoire sont impliquées.
Philippe Ménard/SO
Le Conservatoire envisage déjà la « biennale » de 2026. Une autre option pour plus tard est l’adaptation du célèbre opéra « Carmina Burana ». Encore un étrange défi…
« Voix de la Terre », vendredi 28 et samedi 29 juin, à 21h30 au gymnase du Grand-Coudret. Entrée libre.
