un nouveau grand chantier de maintenance de l’A10 attendu en septembre 2024

un nouveau grand chantier de maintenance de l’A10 attendu en septembre 2024
un nouveau grand chantier de maintenance de l’A10 attendu en septembre 2024

Ce programme de rénovation, mené par Vinci Autoroutes sur l’A10 traversant Tours, a débuté en 2019 : d’abord au niveau de la Loire, puis sur le tronçon qui relie Tours-centre à Chambray-lès-Tours.

Quatre œuvres d’art sont concernées dans cette deuxième partie : deux viaducs, au-dessus des voies ferrées et du Cher ; et deux ponts, au-dessus de l’avenue du Lac/route de Saint-Avertin et de la rue Charles-de-Foucault.

Protéger le béton

« Ces ouvrages ont été construits par l’État dans les années 1970, résume Pascale Moreau, chef de projet ouvrages d’art chez Vinci Autoroutes. C’est maintenant qu’il faut les reboucher si l’on veut que le béton reste protégé. »

Les travaux ont ainsi été réalisés en 2023 dans le sens Paris-Bordeaux, et ils le seront cette année dans le sens Bordeaux-Paris.

Le processus est bien établi : «On commence par enlever les joints de chaussée, tous les éléments métalliques, explique Pascale Moreau. Ensuite, nous rabotons le revêtement, déchirons la feuille d’étanchéité située en dessous et réparons et préparons la surface en béton. » Avant « remplacer une nouvelle feuille d’étanchéité, refaire l’enduit et de nouveaux joints »… pour finir avec une signalétique horizontale.

13.000 m2 pour reprendre

Dans l’ensemble, et à travers les quatre œuvres, « ce sont 13 000 m2 étanchéité qui doit être retravaillée », l’équivalent de deux terrains de rugby. Six entreprises, réunies dans un groupe qui sera géré par EBGC, y travailleront à partir de septembre, soit une cinquantaine de personnes à la fois, et jusqu’à une centaine lors des temps forts que pourraient être le rabotage et plus tard l’application des enduits.

Toutes ces personnes travailleront en trois équipes, sept jours par semaine. « Nous lançons ce projet en dehors des périodes de fort trafic autoroutier, alors que la météo est encore douce : c’est important, car nous utilisons des produits sensibles, qui ne supportent ni l’eau ni le froid. » Quoi qu’il en soit, le temps est précieux.

Et sous l’autoroute…

D’autant que, profitant du déploiement du chantier sur l’autoroute, un autre ouvrira en contrebas, avec un vérinage du pont de Saint-Avertin qui devrait permettre de changer ses dispositifs de support : en termes simplifiés, le tablier du pont sera être brièvement soulevé afin de changer les « amortisseurs » qui assurent le jeu entre son tablier et ses piles.

Et pour que tout cela puisse se dérouler correctement pour les ouvriers, une base d’habitation principale sera installée sous le viaduc de la SNCF, avec des bungalows, des cantines, des toilettes, etc. Tandis qu’une base secondaire sera installée à la rampe de Saint-Avertin vers le deux ouvrages plus au sud.

Sept semaines de travail

Du début du projet jusqu’à son achèvement, sept semaines peuvent donc s’écouler entre la rentrée scolaire de septembre et les vacances d’automne. « Nous travaillons depuis janvier, avec des réunions mensuelles d’abord, puis hebdomadaires, pour nous assurer que tout se passe bien », explique Mme Moreau. Sachant que l’histoire joue pour Vinci Autoroutes : l’année dernière, dans le sens Paris-Bordeaux… tout s’est bien passé.

 
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