Ramos en tête, Alldritt derrière

Ramos en tête, Alldritt derrière

Ils ont marqué des points…

Thomas Ramos. Certainement l’homme de cette tournée. Après avoir finalement réussi à s’imposer comme numéro 15 lors de la saison internationale 2022-2023, l’habituel latéral s’est montré réticent à exposer son « statut » de titulaire en jouant utile en ouverture. Il n’a fait que se rendre encore plus indispensable par son leadership, sa vision du jeu et sa précision dans son rôle de buteur. Un exercice dans lequel il a affiché un 18/20 lors de cette tournée, dont deux à 100% face aux Blacks et aux Pumas. La seule question qu’il s’est posée durant ce mois de novembre est finalement la suivante : n’est-il pas le numéro 1 au poste ? Ce débat n’anime pas le staff pour le moment. Fabien Galthié fait toujours de Romain Ntamack son numéro 10 officiel. Mais les options se sont élargies.

Louis Bielle-Biarrey. L’homme pressé. Son talent ayant été clairement identifié, on ne peut pas parler de révélation. Avec quatre essais en trois matches – ce qui lui permet de revendiquer 10 essais en 14 sélections – l’ailier de l’UBB s’est encore imposé comme l’un des principaux atouts offensifs du XV de . Le garçon avance à une vitesse vertigineuse. Ce qui crée du danger dès qu’il porte le ballon. Mais il apporte aussi de très solides garanties à travers son volume de courses et sa solidité défensive.


UBB winger Louis Bielle-Biarrey.

AFP

Paul Boudehent. Avec son « visage » de M. Fantastique, le Rochelais a bousculé la hiérarchie dans une troisième ligne où les statuts étaient inébranlables depuis le début du premier mandat de Fabien Galthié. Sa force ? Mesurez simplement la circonférence de vos biceps. Dominateur dans les collisions, explosif balle en main… Avec lui, le niveau d’intensité saute. Auteur de trois tentatives musclées, il lui reste encore à gagner en stature dans le jeu au sol ou en défense. Mais il est construit pour repousser les limites.


Le troisième ligne du Stade Rochelais Paul Boudehent.

AFP

…Ils en ont perdu

Matthieu Jalibert. Indéniablement LE grand perdant de cette tournée. Titulaire lors de la Coupe du monde, en difficulté avant de se blesser lors des Six Nations 2024, il est descendu encore plus bas dans la hiérarchie au poste aux yeux de Fabien Galthié. Un avis qui ne changera rien à ses quelques minutes jouées contre le Japon durant lesquelles l’interception d’une de ses passes fut à l’origine d’un essai adverse. Remplaçant contre les Japonais, hors groupe contre les Noirs, non appelé pour l’Argentine… Cette tournée s’apparente à une descente aux enfers avec, en point d’orgue, sa décision de quitter le groupe avant d’affronter les Noirs plutôt que de rester en qualité de joueur supplémentaire . “Il n’y a pas de polémique”, jure Galthié. Une rupture n’est en revanche pas exclue.

Grégory Bon sang. Deux points de référence pour tracer une courbe claire. Le Rochelais était capitaine lors du dernier Tournoi. Et il était dans les tribunes pour le dernier match de cette tournée. Bien sûr, tous les vice-capitaines des Bleus ont été dégradés à un moment ou à un autre en novembre. Mais il n’a pas eu l’occasion de prouver qu’il avait amorcé un rebond après deux performances en deçà de ses standards contre le Japon et la Nouvelle-Zélande. Impeccable en termes d’attitude et d’engagement, le numéro 8, inamovible depuis l’arrivée de Galthié, est apparu émoussé. Cela n’a pas pesé sur le jeu. Un mal passager ? Pendant ce temps, la concurrence s’intensifie.


Grégory Alldritt contre la Nouvelle-Zélande.

AFP

 
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