La dénonce un accord « décevant » qui n’est pas « à la hauteur des enjeux »

La dénonce un accord « décevant » qui n’est pas « à la hauteur des enjeux »
La France dénonce un accord « décevant » qui n’est pas « à la hauteur des enjeux »

LLa n’est pas satisfaite des négociations de la COP29 et elle le dit. Alors que la présidence azerbaïdjanaise de la COP29 a publié ce dimanche 24 novembre le projet d’accord final sur le financement climatiqueLa France, par la voix de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a dénoncé un accord « décevant » qui n’est pas « à la hauteur des enjeux ».

Alors que plusieurs avancées, dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, ont été adoptées, la conférence de Bakou a été marquée « par une réelle désorganisation et un manque de leadership de la présidence », a estimé le membre de l’exécutif de l’Agence France-Presse. . ” Le texte sur les finances a été adopté dans un climat de confusion et contesté par plusieurs pays », a rappelé Agnès Pannier-Runacher.

Les espoirs portés par la future COP30


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Le 29e La conférence des Nations Unies sur le changement climatique a adopté plusieurs décisions, dont la principale impose aux pays riches l’obligation de financer au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique des pays en développement. L’engagement, qui s’ajoute à celui tripler les énergies renouvelables d’ici 2030 et tripler la capacité nucléaire d’ici 2050 pris à Dubaï l’année dernièreS’ajoute un objectif global de financement climat, toutes sources confondues, de 1 300 milliards de dollars nécessaires pour accélérer la transition vers un monde sans énergie fossile, a tenu à souligner Agnès Pannier-Runacher.

A LIRE AUSSI COP tu m’intéresses toujoursAlors queelle avait annulé son voyage à Bakou sur fond de tensions diplomatiques entre la France et l’Azerbaïdjanle ministre a relevé plusieurs « avancées » dont un « accord historique après neuf ans de négociations » qui pourrait permettre « un réel développement des marchés internationaux de crédits carbone ». « En revanche, sur l’atténuation, aucun texte n’a été adopté, ce qui envoie un message très négatif et marque un véritable échec pour cette COP29 », a-t-elle dénoncé dans le même temps, ajoutant que « nos espoirs se portent désormais vers la COP30 qui sera présidé par le Brésil. Fortement engagée dans la solidarité avec les pays en développement avec 7,2 milliards d’euros de financement climat en 2023, dont plus de 2,8 milliards pour l’adaptation, la France représente aujourd’hui à elle seule « 10 % de la finance mondiale de l’adaptation », a conclu le ministre.

 
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