de Liverpool à Fukuoka, des invités internationaux pour « faire briller » le vignoble

de Liverpool à Fukuoka, des invités internationaux pour « faire briller » le vignoble
de Liverpool à Fukuoka, des invités internationaux pour « faire briller » le vignoble

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Bordeaux fête le vin invite également la ville jumelle japonaise de Bordeaux, Fukuoka – qui pourrait devenir l’invitée d’honneur en 2025 – pour une soirée spéciale (1) avec vins bio et plats préparés par deux chefs japonais, et concert de l’artiste folk jazz Hitonari. Tsuji. Et nous attendons même une délégation de Chine, avec une trentaine de vignerons et personnalités du Ningxia, cette petite province du nord du pays qui produit et privilégie des vins de qualité, que l’on pourra déguster (2). Enfin, nous pourrons rencontrer Régis Labeaume, l’ancien maire de Québec, autre destination historique de Bordeaux qui célèbre le vin, annoncé sur place à titre privé.

«Ça crée du lien»

Ainsi va cette petite géopolitique du vin. Ou lorsque ces échanges d’invitations permettent des partenariats utiles au monde du tourisme ou de l’économie. « Recevoir des délégations étrangères nous permet de promouvoir nos vins et notre destination partout dans le monde », résume Christophe Château, directeur de la communication du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB). « Ils voient ce que nous proposons et cela peut leur donner envie d’organiser de tels événements chez eux, avec nos vins : c’est vertueux, ça crée du lien. » Donc, du business et de nouveaux marchés d’exportation pour les vignerons locaux, dans un vignoble qui accueille chaque année deux millions d’oenotouristes et est devenu « le plus visité de France ».

« Recevoir des délégations étrangères nous permet de promouvoir nos vins et nos destinations en France et dans le monde »

A Fukuoka, le CIVB a installé un bar à vins 100% bordelais. Quant aux producteurs du Ningxia, rencontrés lors d’une Fête du Vin à Pékin, ils devraient rejoindre la cave de la Cité du vin. « La Chine est pour nous un marché important et en croissance : il faut que la consommation de vin s’y développe et que les consommateurs soient ‘éduqués’ », explique Christophe Château. « Plus ils seront habitués à y boire du vin de qualité, plus cela les amènera vers nos produits. »

 
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