Cette passerelle a vu le jour après « un combat long, difficile et âpre », a indiqué le maire de Pau, François Bayrou, au conseil municipal lundi 24 juin. L’élu a une nouvelle fois fait savoir qu’il n’avait pas apprécié le esthétique de la structure. «Je me suis battu pendant des mois parce que je pensais qu’il valait mieux avoir un réseau clandestin. Ils [les personnels de la SNCF, NDLR] ont fait de nombreuses propositions, toutes aussi hideuses les unes que les autres. Celui-ci est plus léger, plus stylisé», reconnaît le premier édile. Sa mise en service est prévue en octobre 2024, précise la SNCF.
L’emplacement de la passerelle ne plaît pas à l’opposant Jérôme Marbot. Il le juge trop éloigné des parkings pour personnes à mobilité réduite. Malgré les rencontres entre les différentes parties, “il était impossible de faire autrement pour des raisons techniques”, a expliqué Patricia Wolfs, adjointe en charge de l’accessibilité et de toutes les questions de handicap.
Point positif, a relevé le maire, la passerelle ainsi implantée « permet d’accéder au parc naturel à pied ».
Plateformes surélevées
Cette installation s’inscrit dans le cadre de travaux d’amélioration de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, avec des ascenseurs dans chaque pylône. En plus de la passerelle, les trois plates-formes doivent être surélevées pour permettre un accès de plain-pied et la surface entièrement refaite.
La passerelle se détache dans le ciel palois.
Quentin Haut
L’éclairage sera également revu pour assurer une meilleure visibilité, tout comme la sonorisation et l’installation des écrans. Le coût s’élève à 17 millions d’euros, cofinancé par l’État et SNCF Gares & Connexions.
