Croisé en zone mixte de l’Olympiastadion de Berlin au coup de sifflet final de Pays-Bas-Autriche (2-3), ce lundi soir, Xavi Simons a montré des airs de mauvais jours. Malgré sa première passe décisive avec les Pays-Bas permettant à Cody Gakpo d’égaliser pour la première fois, les Bataves ont perdu. Désormais condamné à terminer troisième du groupe D, la situation de sa sélection dans cet Euro l’inquiète plus que son avenir en club. Prêté cette saison au RB Leipzig (ALL), l’international néerlandais (21 ans, 16 sélections et un but) redeviendra joueur du Paris-SG le 1er juillet. Aucune garantie d’y rester. Ce flou autour de son avenir ne le dérange pas. En français, puis en espagnol, le polyglotte Simons l’a brièvement confirmé.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec cette équipe néerlandaise ?
Nous n’avons pas commencé le match contre l’Autriche avec suffisamment d’intensité. Nous avons perdu des duels. Demain, nous regarderons ce match pour voir ce qui s’est passé. Nous devons bien réfléchir, après cette défaite, et discuter ensemble de ce qui ne va pas pour redresser la situation. Mais nous nous sommes quand même qualifiés pour les huitièmes de finale.
Vous attendiez-vous à ne terminer que troisième de cette phase de poules ?
Ce sera désormais plus dur pour nous, dans cet Euro. Mais un match dure quatre-vingt-dix minutes. Il ne faut pas baisser la tête. Nous devons et devons nous améliorer. Notre sélection compte de grands joueurs. Il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas bien faire les choses ensemble.
Avez-vous une préférence pour votre prochain adversaire en huitièmes de finale : Allemagne, Espagne ?
Il y a aussi d’autres bonnes équipes dans cet Euro. Si nous tombions contre l’Espagne, je ne les aurais pas choisis. Et je suis sûr qu’ils (les Espagnols) ne nous auraient pas choisis non plus. Le respect entre nous est réciproque. Nous verrons ce qui se passera à partir de maintenant.
Comment voyez-vous votre avenir au sein du club ?
Mon avenir ? Cela ne me stresse pas. Je suis actuellement en sélection. On verra tout ça après l’Euro. »
