Le quadragénaire a écopé d’une peine assouplie ce lundi 24 juin au tribunal d’Alès.
Pour l’enlèvement d’enfants, Christophe G., qui comparait lundi devant le tribunal correctionnel d’Alès, est relaxé. Pour les insultes et menaces adressées aux éducateurs de l’ASE (Assistance Sociale à l’Enfance), ce quadragénaire a été condamné, le même jour, à une peine de prison aménageable de huit mois, sans mandat de dépôt. « La prochaine fois, calme-toi et surtout prends soin de toi !» s’est adressée Marie-Lucie Godard, qui présidait l’audience.
« Vous criiez devant vos enfants »
Le 20 juin, à Saint-Ambroix, ce père de famille s’est rendu à l’école où étaient inscrits deux de ses enfants. Christophe G., autorisé à avoir la garde de son cadet de 16 heures à 20 heures, a menacé de ne pas le ramener. “Je voulais juste le garder avec moi, juste pour une nuit.”, s’excuse, effondré, le père. Venus par deux, les éducateurs ont finalement dû se réfugier dans l’école avec les deux enfants, avant de repartir par une sortie, derrière l’établissement. Interrogés par les gendarmes, ils ont témoigné des insultes verbales du père à leur encontre.
« Vous criiez devant vos enfants. […] Je trouve que c’est une scène horrible. Ce comportement induit un traumatisme., dit le président. Avec, derrière lui, un dossier contenant déjà une mention pour menaces de mort, l’accusé travaille pourtant et n’a pas « Je n’ai jamais échoué en tant que père »rappelle la défense, assurée par Me Anaïs Farget.
Si le parquet, intenté par le procureur Abdelkrim Grini, « entend le désarroi » des accusés et reconnaît que “intentions” la soustraction ne peut être condamnée, elle croit avoir “assez d’éléments” d’exiger neuf mois de prison.
