Depuis le vendredi 7 juin 2024, première attaque d’une série de trois jusqu’au dernier vendredi 21 juin, 21 moutons ont été touchés, dont 14 tués sur les pâturages de la Gâtine, à Saint-Georges-de-Noisné.
Aux Vieilles vignes, Pillemil et Airaudières, les troupeaux de trois éleveurs différents, sur les quatre que compte cette petite commune de près de 700 habitants, ont ainsi été impactés.
Deux plaintes ont été déposées à la gendarmerie de Parthenay ; les gendarmes ont même bougé après une de ces attaques sanglantes. « Ce n’était pas un joli spectacle. Nous avons trouvé des moutons avec la gorge éventrée, ou avec de multiples marques de morsures… d’autres, paniqués, se sont noyés dans une mare »témoigne Ludovic Bire, maire de Saint-Georges-de-Noisné, seul éleveur de moutons de sa commune à ne pas avoir été touché cette fois par ces attaques récurrentes. “C’est vraiment inquiétant, j’ai peur de mettre mes moutons au pâturage après tout ça”, il ajoute.
Un appel à la population
“Et ça inquiète tout le monde, j’ai peur qu’un jour il y en ait un qui dégaine l’arme”, » craint Ludovic Bire. Comme à Saint-Pardoux dans un autre élevage l’année dernière, les éleveurs sont démunis.
« On voit les chiens à chaque fois car ils aboient après les moutons à chaque fois qu’ils attaquent mais c’est impossible de les attraper, ils s’enfuient à chaque fois qu’il y a une présence humaine. Ce sont deux bergers australiens, l’un bleu merle avec un collier rouge, l’autre brun plus foncé. précise le maire qui lance un appel à la population pour que d’éventuels témoins signalent toute présence de ces chiens à la mairie de Saint-Georges.
Saint-Georges-de-Noisné town hall, tel. 05.49.95.42.19.
