Dernier jour du procès à la cour d’assises des mineurs de Cayenne, ce vendredi 22 novembre. Le procureur général a requis 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre du prévenu. Le jeune homme de 19 ans est jugé pour l’assassinat de son amie d’enfance, Benaya Mangal, à Mana en 2022. Le verdict est attendu dans la journée.
Ce vendredi 22 novembre, le procureur général de la cour d’assises des mineurs de Cayenne a requis 25 ans de réclusion criminelle à l’encontre du prévenu.
Ce jeune homme de 19 ans avait 17 ans au moment des faits. Il est jugé pour l’assassinat de son amie d’enfance Benaya Mangal, à Mana, en 2022. Le procureur général a demandé que l’excuse minoritaire ne soit pas retenue.
Cette mise en examen satisfait la partie civile, qui avait quelques craintes ce matin.
Deux suspensions d’audience ont eu lieu lors des réquisitions de l’avocat général. L’accusé a vomi à plusieurs reprises dans son box, où un seau a dû être installé. La partie civile a craint un instant que cette suspension ne dure. Le verdict ne peut être rendu en l’absence de l’accusé.
Déjà éprouvée par les deux premiers jours du procès, la famille de Benaya Mangal, “J’attends le verdict et je voudrais terminer cette journée”. L’argumentation de la défense ne fait que commencer.
Hier, les parents de Benaya Mangal se sont exprimés pour la première fois depuis le début du procès. Ils estiment avoir eu des réponses à trop de questions qu’ils se posaient depuis deux ans sur la mort de leur fils. Selon eux, il y a bien eu préméditation, à cause d’un « coup de cœur ». L’accusé était « fou amoureux » d’une jeune fille et estimait que Benaya se comportait de manière indélicate à son égard. Il aurait alors agi.
Hier en fin de journée, l’avocat de la famille Mangal a argumenté dans ce sens. “Il n’y a aucun doute sur la préméditation dans cette affaire.” assure Maître Boris Chong-Sit. Les parents de Benaya espèrent que “L’accusé recevra la punition qu’il mérite.”
Le verdict est attendu à midi.