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Dans le petit village de Beaumarchés, à l’ouest du Gers, des habitants se sont organisés pour s’opposer à un projet de parc agrivoltaïque d’une dizaine d’hectares.
Mirannes, Aubiet, Barcelonne-du-Gers… Des projets de parcs solaires et agrivoltaïques fleurissent aux quatre coins du département, non sans susciter au moins des interrogations, parfois de vives oppositions. C’est le cas de la commune de Beaumarchés, petit village de l’ouest du Gers, qui compte à peine dix logements, et un projet portant sur une superficie de 10 hectares de parc agrivoltaïque.
Après avoir découvert le projet, les riverains ont décidé de se constituer en collectif et ont désormais créé une association « Protégeons les vallées du Gers ».
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« Je proteste contre ce projet, ici chez moi, mais aussi contre tous les projets sur les terres arables. Il existe une incitation à créer ce type de parc sur des terres artificialisées et en friche. Cependant, dans ce cas, ce n’est pas le cas. Ce sont peut-être des terres aux rendements modestes, mais elles ont toujours été cultivables », affirme Vincent Marty, au cœur de la lutte menée par les habitants du village.
Avis défavorable de la mairie
Le projet a initialement obtenu l’approbation de la municipalité. Le maire Gérard Castet a donné un avis de principe favorable en 2023 en attendant un projet définitif. Depuis la présentation du projet définitif, l’équipe municipale est revenue sur sa position et a émis un avis défavorable.
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« Ce projet posait de nombreux problèmes. Nous avons pris cette décision juste avant l’été. La CDPENAF (Commission Départementale pour la Sauvegarde des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers) a rendu également un avis défavorable, toutes les commissions ont pris une position défavorable sur ce projet je pense qu’à terme il n’arrivera pas”, déclare le maire Gérard Castet.
Mais comme dans tout projet de ce type, au final, c’est le préfet qui décide. L’actuel préfet Laurent Carrié quitte ses fonctions dans quelques jours, le 25 novembre. « Quelle sera la vision de son successeur ? Nous nous demandons. Dans tous les cas, il faut protéger le Gers, ainsi que ses deux moteurs que sont l’agriculture et le tourisme”, souligne Vincent Marty.
