Une organisation torontoise célèbre un an d’aide aux demandeurs d’asile, malgré les défis

My Brother’s Keeper, un organisme communautaire de Parkdale, célèbre dimanche son premier anniversaire d’aide aux demandeurs d’asile à Toronto. Si certains bénéficiaires affirment que l’organisation leur a permis de survivre, d’autres affirment qu’il reste encore beaucoup à faire pour répondre aux besoins croissants.

C’est ce qu’ont expliqué les fondateurs de l’association et les demandeurs d’asile lors d’un barbecue communautaire organisé dimanche après-midi dans le quartier de Parkdaleà Toronto.

Minouche Lonkuta apprécie les services proposés par My Brother’s Keeper.

Photo : Radio-Canada

Cette organisation m’a d’abord aidé à m’intégrer. Ils m’ont dit que nous n’étions pas des visiteurs ici, mais de la famille témoigne pour sa part Minouche Lonkuta, bénéficiaire des services de Le gardien de mon frère.

L’organisation a été fondée en juin 2023 par Vrai Daley et Adi Yemane, deux habitants de Parkdaleen réponse à la crise des demandeurs d’asile qui dorment dans la rue devant les refuges de rue Péter au centre-ville de Toronto.

Un soutien essentiel pour beaucoup

Le gardien de mon frère propose des repas préparés et des séances d’information pour aider les demandeurs d’asile à trouver un logement et un emploi dans la ville. L’organisme a pu venir en aide à des centaines de personnes grâce aux dons des églises du quartier et des centres communautaires.

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Adi Yemane est l’un des fondateurs de l’organisation.

Photo : Radio-Canada

C’est une expérience incroyable. Certaines personnes ont fini par trouver du travail dans le domaine social grâce à leur expérience antérieure. Ils viennent maintenant ici pour aider les autres demandeurs d’asile en leur fournissant les informations dont ils ont besoin. explique Adi Yemane, co-fondateur de l’organisation.

Cependant, malgré ces efforts, la demande continue de dépasser l’offre. Selon un récent rapport du directeur parlementaire du budget, accueillir un demandeur d’asile coûterait en moyenne 16 500 $ sur trois ans au Canada.

Un appel à l’aide

Face à l’augmentation constante du nombre de demandeurs d’asile dans le besoin, les fondateurs de Le gardien de mon frère recherchent désormais des fonds supplémentaires auprès de différents niveaux de gouvernement.

Ça faisait mal de voir des demandeurs d’asile dans la rue et comme moi aussi j’étais demandeur d’asile depuis longtemps, ça m’a donné envie de faire quelque chose. confie Jimmy Sota, bénévole de l’organisation.

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Jimmy Sota est bénévole chez My Brother’s Keeper.

Photo : Radio-Canada

Des défis persistants

La ville de Toronto continue de faire face à d’importants défis en matière de logement des demandeurs d’asile. En octobre dernier, près de 300 personnes n’arrivaient pas à trouver de lit chaque nuit dans le système d’hébergement de la ville.

Nos services ne sont pas à la hauteur pour le moment puis dit Lindsay Broadheadresponsable des communications de la municipalité. Ce que nous essayons d’accomplir, c’est de maximiser ce que nous pouvons faire et de rechercher le soutien de nos partenaires gouvernementaux à d’autres niveaux.

Avec les informations de Sarah Tomlinson

 
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