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Le Parlement approuve définitivement la réforme du financement de l’audiovisuel public

La loi prévoit un financement par l’attribution annuelle d’un « montant de taxe de l’État », comme c’est le cas depuis la suppression de la redevance.

Publié le 20/11/2024 18:54

Mis à jour le 20/11/2024 19:39

Temps de lecture : 2min

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A l’Assemblée nationale lors de la séance des questions de gouvernement à Paris, le 19 novembre 2024. (TELMO PINTO/NURPHOTO/AFP)

La loi a été approuvée par 119 députés. Le Parlement a définitivement voté, mercredi 20 novembre, une réforme du financement de l’audiovisuel public. Les députés adoptent ainsi la pérennisation du dispositif mis en place depuis la suppression de la redevance en 2022. Le texte prévoit un financement par l’attribution annuelle d’un « montant d’impôt de l’État », comme c’est le cas depuis 2022 avec une fraction de T.V.A.

La loi a été votée sans modification du texte adopté au Sénat, le gouvernement souhaitant permettre une promulgation rapide et éviter ainsi que l’audiovisuel public soit financé directement par le budget de l’État, configuration préjudiciable à son indépendance.

Hormis La insoumise qui s’est abstenue, la gauche y était favorable, mais a dénoncé « un vote convaincant » en raison de « les insuffisances et le manque de préparation du gouvernement »» selon les propos du député socialiste Emmanuel Grégoire lors des débats. Lors des débats, les quatre groupes du Nouveau Front populaire ont rappelé leur attachement à un secteur audiovisuel public fort et leur opposition à une réforme de sa gouvernance, comme le souhaitait la ministre Rachida Dati.

Le Rassemblement national s’est abstenu, déplorant un « bricolage budgétaire », par la voix du député Bruno Clavet. Il a dénoncé les entreprises « sous perfusion publique » et ont rappelé leur volonté d’en privatiser une partie.

Dans un message adressé aux salariés mercredi soir, la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, s’est félicitée d’un “très bonne nouvelle”. « A partir de 2025, le financement de France Télévisions et de l’ensemble de nos sociétés sœurs (Radio France, Arte, France Médias , INA et 5 Monde) continuera de reposer sur l’affectation des recettes d’un impôt, ce qui constitue une garantie de stabilité et indépendance indispensables à l’exercice de nos missions »se félicita-t-elle.

 
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