Après plusieurs annonces retentissantes de plans sociaux dans l’industrie en France ces dernières semaines, un autre grand nom vient s’ajouter à cette liste. Le sidérurgiste ArcelorMittal envisage la fermeture de deux sites en France.
« L’hémorragie industrielle », germe d’une possible colère dans les villes moyennes
« Le 19 novembre 2024, la direction de la société ArcelorMittal Service Centers a réuni les membres de son CSE afin de les informer d’un projet de réorganisation de l’entreprise et d’adaptation de ses capacités de production. Ce projet inclut l’arrêt éventuel des sites de production ArcelorMittal Service Centers de Reims et Denain», a annoncé ArcelorMittal France mardi soir dans un bref communiqué.
Selon les syndicats (CGT et CFE-CGC), contactés par l’AFP, cette annonce mettrait en péril une centaine d’emplois à Reims (Marne) et une trentaine à Denain (Nord).
Centres de services ArcelorMittal, filiale spécialisée dans le commerce de gros de métaux et minéraux aux entreprises, serait « face à une forte baisse d’activité chez ses clients industriels et automobiles qui s’est accélérée ces derniers mois », selon le communiqué de presse de l’industrie.
L’industrie automobile, un secteur en état d’urgence
La direction prévoit de rencontrer les partenaires sociaux fin novembre « dans le cadre du processus d’information-consultation « . Quelques jours plus tôt, leLe deuxième sidérurgiste mondial a dévoilé, lors de ses résultats trimestriels, un bénéfice net divisé par trois en un an, tombant à 266 millions d’euros.