Ces agents œuvrent pour garder Saint-Brieuc propre

Au service de la propreté urbaine de la Ville de Saint-Brieuc, il y en a 37, dont des surveillants et des administrateurs. 37 personnes se mobilisaient chaque jour, à différents niveaux de cette machine bien rodée, pour permettre aux Briochins et autres de vivre, travailler, se promener dans une ville propre.

Des agents aux profils diversifiés permettant de créer une équipe soudée capable de répondre aux différents enjeux de la propreté urbaine. Qu’ils soient dans les bureaux ou sur le terrain.

Florence et les tags

Comme par exemple Florence, une des agents de la brigade anti-tag, une des missions majeures de la propreté urbaine briochine. « Je commence à 7 heures du matin et je termine à 16 heures », demande-t-elle d’emblée. Avec l’ambition d’intervenir rapidement dès que des tags sont signalés au service. « Mais s’il s’agit d’un immeuble privé, il faut d’abord obtenir une quittance du propriétaire. Et les trouver peut parfois être compliqué. Vient ensuite le nettoyage proprement dit. «Certaines balises prendront 30 minutes. D’autres 3 ou 4 heures.

Agents de terrain

Dans les rues, les Briochins peuvent aussi croiser Michaël, Loïc, Christelle, Pascal ou encore Ludovic. Le premier est ce que l’on appelle dans le jargon un agent polyvalent. Dans sa petite machine ultra-mobile, le chauffeur nettoie « toutes les petites places, les esplanades… entre 7 heures et 16 h 30 avec une pause pour manger », explique, avec un grand sourire, celui qui travaille dans toute la ville.

Parmi les missions des agents de propreté urbaine, le nettoyage des tags dans les rues de Saint-Brieuc. (Archives Le Télégramme)

Christelle, quant à elle, fait partie des nouveautés de l’équipe. « J’ai commencé à travailler le 1er avril et ce n’est même pas une blague », s’amuse celui qui a été embauché comme chauffeur polyvalent. « J’ai été formé sur la balayeuse mais j’ai aussi utilisé la souffleuse à neige. » Verdict? «Je suis ravi de travailler ici.»

Si Christelle a débuté il y a quelques mois, Loïc a 29 ans de propreté urbaine à son actif. «Je fais partie de l’équipe volante du secteur Est», explique celui qui compte parmi les plus anciens du service. « Nous sommes équipés de pick-up. Le matin, nous faisons toujours le même tour et l’après-midi, nous nous déplaçons partout.

Le « Samu propreté »

Au quotidien, la gestion sur le terrain est assurée par les coordinateurs. C’est la position occupée par Pascal et Ludovic. Le premier est le coordinateur des insulaires et des équipes volantes du centre-ville et un agent chargé du nettoyage des parkings. « L’idée est de toujours avoir un œil sur l’état du terrain. Il y a trois coordinateurs en contact téléphonique permanent pour intervenir rapidement.

Ludovic est également coordinateur d’équipe. « Je gère les graffitis, les toilettes publiques, les festivités… et l’équipe d’intervention. » « C’est un peu notre service d’urgence propreté, une équipe prête à intervenir en cas d’accident », explique Armand Le Jouanard, le responsable du service.

Comment le recevez-vous ?

Mais la propreté urbaine ne concerne pas seulement les agents de terrain. Dans les bureaux, on retrouve Clothilde, en poste administratif depuis trois ans. « Je fais un peu de tout, de l’administration pure, des réunions de bilan et de la communication. » Cette dernière est essentielle au maintien des cinq étoiles de Saint-Brieuc en matière de propreté urbaine.

Clotilde Mahéo, a notamment imaginé le jeu de société Monoscooby pour sensibiliser aux enjeux environnementaux et à la gestion des déchets dans les écoles de Saint-Brieuc. (Archives Le Télégramme/Julien Molla)

Clothilde a également été rejointe en avril par Cécilia, arrivée du service des espaces verts. « C’est une reconversion. Je travaillerai sur le dispositif de Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) concernant la gestion des déchets. C’est dans ce cadre que s’inscrivent par exemple les actions de prévention sur les mégots de cigarettes. « Le Rep permet à la Ville de percevoir 180 000 € par an », précise Armand Le Jouanard.

Une équipe soudée

Tous ces acteurs permettent à Saint-Brieuc d’être reconnu en France et en Europe en matière de propreté urbaine. Des résultats qu’Armand Le Jouanard attribue également à la stabilité des équipes. « Ici, nous avons beaucoup travaillé sur la notion de qualité de vie au travail, ce qui fait que nous avons très peu de turnover. Et nous sommes très exigeants en termes de recrutement et de promotion. Nous ne fonctionnons pas sur l’ancienneté mais sur la qualité.

Au sein de la propreté urbaine de Saint-Brieuc, un mur de valeurs met en valeur le travail des agents de service. (Le Télégramme/Julien Molla)

Il se réjouit également du faible roulement de personnel parmi les superviseurs. « De plus en plus de communes vivent ce changement permanent. Mais c’est compliqué, alors, de mettre en place une politique à long terme », souligne celui qui prendra sa retraite à la fin de l’année après 15 ans à la tête de la propreté urbaine de Briochine.

 
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