En 2022, avec un score de 22,30 % des suffrages (9 162 voix), le parti d’extrême droite arrive en deuxième position derrière Jean-Philippe Ardouin (24,53 % et 10 111 voix). Les élections européennes marquent une nette percée pour le RN, tant en nombre qu’en pourcentage : 15 798 voix, 35,69% quand le candidat Renaissance (majorité présidentielle) obtient un score de 14,34% avec 6 345 voix.
« Républicain, humaniste et modéré »
Ancien président de l’UDF 17, puis passé par le MoDem, Jean-Philippe Ardouin, 60 ans, saintaisais depuis plus de trente-cinq ans et gérant du domaine Château Guinot, à Tesson, s’associe à une nouvelle suppléante, Katherine Chipoff. Elue municipale à Lagord, près de La Rochelle, elle est responsable de l’antenne Renaissance en Charente-Maritime.
Il se pose comme candidat du « bloc central républicain, humaniste et modéré » face aux « deux blocs extrêmes » que sont le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, qu’il rebaptise « Nupes II » ou « Front Insoumis ». »
« Faillite » et « désordre »
« S’abstenir ou voter blanc reviendrait à voter pour les extrêmes. L’extrême droite a un plan de faillite ; l’extrême gauche est un projet de désordre et de révolution […] Malgré la sympathie que j’ai pour Fabrice Barusseau et Françoise Mesnard [candidat et suppléante socialiste du NFP], ce sont les candidats de Jean-Luc Mélenchon. » Il répond à Fabrice Barusseau qui lui reproche son absence sur le territoire : « Je vois plus sa compagne au conseil départemental que lui. »
