Avec le maintien en Top 14 assuré et le nouveau staff officialisé pour la saison prochaine, on pourrait penser que l’agitation pourrait s’apaiser un peu au tour de Montpellier. Mais finalement, le club héraultais est toujours source de conflits, et plus précisément son président, Mohed Altrad. Et cette fois, c’est la mairie de Montpellier qui hausse le ton face au leader. L’objet des tensions ? Le Stade GGL, que Mohed Altrad souhaiterait racheter.
Mardi, lors de la longue conférence de presse au cours de laquelle il a abordé de nombreux sujets, il a également réagi à l’évolution de ce dossier, accusant le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, de mentir. Ce dernier a indiqué, comme on peut le lire dans Midi Libre, qu’il attendait une réponse de Mohed Altrad sur les propositions faites par la municipalité. Et c’est cette affirmation du maire que Mohed Altrad qualifie de fausse : «Il ment. Il n’attend pas ma réponse, je n’ai pas de réponse à lui donner. Nous avons accepté toutes les conditions, il ment”À lire également dans les colonnes de Midi Libre.
Un gros tacle sur Mohed Altrad
La réponse de l’équipe municipale est arrivée ce jeudi, nos confrères du Midi Libre ayant relayé les déclarations de Christian Assaf, député aux sports, en réponse aux accusations du leader. Le ton s’est considérablement durci, et la colère est palpable dans le camp du maire et de ses collaborateurs, qui regrettent l’attitude
Nous le disons clairement : que M. Altrad arrête de nous insulter. L’incohérence et le manque de respect doivent cesser. Le syndrome de toute-puissance a pris le dessus.
Quand on négocie avec un partenaire, on ne passe pas son temps, et c’est le cas depuis 2020, à nous insulter via la presse (…) J’ai le sentiment qu’il a un petit problème avec l’autorité publique. Nous pouvons avoir des désaccords mais nous devons travailler dans le respect.
(…) Depuis notre élection, nous travaillons avec le MHR pour trouver une solution. Mais ils ont beaucoup changé d’avis, nous avons eu de nombreuses demandes d’achat (…) Le nombre de contacts que nous avons eu au sein du club a aussi souvent changé. Alors, à chaque fois, il faut relancer les discussions. Il y a une forme d’inconstance qui prend du temps
Christian Assaf n’a pas hésité à critiquer Mohed Altrad, pointant notamment du doigt certains collaborateurs du président du MHR, et mettant en avant ses récentes polémiques sur le plan juridique… Pour l’adjoint au maire, Mohed Altrad est l’un des principaux responsable de la situation très délicate du club actuellement.
Pour notre part, nous ne l’avons jamais critiqué publiquement, même si le club est en crise, il a fait des recrutements dans son staff que nous aurions pu commenter, il a eu des démêlés avec la justice, ou jamais nous n’avons pas commenté ses choix. . Je m’interrogeais sur les enjeux liés à la crise que traversait le club cette saison, et j’ai fini par comprendre d’où venait le problème.
On dit aussi que la mairie de Montpellier n’est pas fermée aux discussions, mais pour cela, Mohed Altrad est fortement invité à « revenir à de meilleurs sentiments » et d’expliquer très clairement ce qu’il souhaite par rapport au Stade GGL, et au MHR plus généralement.
Pour résumer
Avec le maintien en Top 14 assuré et le nouveau staff officialisé pour la saison prochaine, on pourrait penser que l’agitation pourrait s’apaiser un peu autour de Montpellier. Mais finalement, le club héraultais est toujours source de conflits, et plus précisément son président, Mohed Altrad. Et cette fois, c’est la mairie de Montpellier qui hausse le ton face au leader, et qui lui répond de manière très virulente.
