France – Monde – Quels sont ces 72 médicaments génériques qui pourraient bientôt être suspendus en France ? – .

France – Monde – Quels sont ces 72 médicaments génériques qui pourraient bientôt être suspendus en France ? – .
France – Monde – Quels sont ces 72 médicaments génériques qui pourraient bientôt être suspendus en France ? – .

Selon les informations de nos confrères de Échosrelayée mercredi 19 juin, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a décidé de retirer du marché 400 médicaments génériques en raison de doutes sur la fiabilité des études réalisées par Synapse Labs.

Cette entreprise indienne est spécialisée dans l’évaluation des traitements. En France, l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dispose d’un mois »après la publication pour mettre en œuvre la décision. Nous interagissons avec différents laboratoires pharmaceutiques», souligne l’ANSM auprès de nos confrères de Ouest de la France. L’administration peut également reporter de deux ans cette suspension pour certains médicaments s’il n’existe pas d’alternative.

72 médicaments vendus en France concernés

Au total, 72 médicaments commercialisés en France par les laboratoires Viatris, Sandoz, Biogaran, Teva et Arrow sont directement concernés (voir encadré). Se voulant rassurante, l’agence européenne a indiqué qu’aucune preuve de nocivité ou d’inefficacité des médicaments n’avait été trouvée. Mais elle maintient sa suspension tant que des études alternatives de bioéquivalence sont réalisées par un autre organisme de recherche.

Le laboratoire français Biogaran, spécialisé dans les génériques, est «confiant» concernant la poursuite de la commercialisation de ses médicaments. “Les nouvelles évaluations ont été réalisées, elles démontrent leur bioéquivalence et sont en cours de soumission», précise le fabricant de génériques à Ouest France. Cependant, l’un des génériques de la société, une trithérapie contre le SIDA, reste sans solution, car le princeps de référence n’est plus disponible.

Pour rappel, un médicament générique est identique à son équivalent de marque, appelé «princeps« : même principe actif, même dosage, même mode d’administration. Mais ils sont souvent moins chers et doivent passer des tests de bioéquivalence pour être vendus.

 
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