il vient d’être vendu aux enchères pour 370 000 euros

La vente aux enchères s’est tenue ce lundi 18 novembre 2024 à Dublin lors d’une vente spécialisée dans l’art asiatique organisée par la maison de ventes Adams. Le colonel à la retraite qui l’a acheté souhaite rester anonyme. La seule chose que nous savons de lui, c’est queil habite près de Dijon et que, passionné d’armes, il a acheté ce sabre il y a vingt-cinq ans, lors d’une vente de mobilier de château en Côte-d’Or.

Un empereur vietnamien du XIXe siècle

Récemment, il a décidé de nettoyer l’ancienne arme et c’est ainsi qu’il s’est rendu compte que ce sabre était en or 22 carats. Mais il n’était pas au bout de ses surprises car selon un spécialiste qui l’a expertisé, l’arme aurait appartenu à un empereur vietnamien du XIXème siècle, ce qui lui donne une immense valeur. On ne sait rien de son arrivée dans le département à 10 000 kilomètres de son domicile. « L’hypothèse d’un cadeau diplomatique ou de l’éclatement de troubles politiques dans le pays avec l’arrivée des communistes… » On peut tout imaginer, explique un spécialiste, sans compter que le Vietnam était autrefois une colonie française. Ce spécialiste est Emmanuel Delgado, expert en objets militaires en salles de ventes et habitant d’Arnay-le-Ducc’est lui qui a expertisé cette arme.

Un sabre en or 22 carats avec un pommeau incrusté de rubis.
Emmanuel Delgado

L’arme a été achetée par un mystérieux collectionneur d’un pays nordique

« Lorsque mon client est entré en possession de cette épée, elle était recouverte d’une substance qui ressemblait à de la suie. Comme s’il avait passé un peu de temps devant une cheminée”. Sous la couche noire apparaissaient des dragons, une inscription en vietnamien et un pommeau orné d’or et de rubis. L’empereur auquel elle appartenait régna entre 1820 et 1841. Avant cette vente aux enchères, l’État vietnamien s’est positionné pour tenter de l’acheter. L’épée déchaînait les passions. « Elle a atteint la somme de 370 000 euros sous le marteau. Son ancien propriétaire est très content car il pensait que les enchères ne dépasseraient pas 100 000 ou 130 000 euros. Son seul regret est que malheureusement il n’ira pas au Vietnam car le pays n’a pas remporté l’enchère, l’épée ira donc dans un pays nordique chez un collectionneur. expliquer Emmanuel Delgado sans préciser quel pays. Que fera l’heureux vendeur de cette coquette somme ? « Il ne m’en a pas parlé. Comme c’est un collectionneur, je pense qu’il achètera d’autres pièces. Probablement des sabres napoléoniens. En tout cas, c’est souvent comme ça que ça arrive avec les collectionneurs. vend des pièces pour en acheter d’autres.

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L’arme appartenait à un empereur vietnamien du XIXème siècle avant de se retrouver mystérieusement en Côte-d’Or
Emmanuel Delgado
 
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