“Un message fort et rare… Nous pensons à ses proches», c’est avec ces mots que la diffusion de Ça commence aujourd’hui présenté par Faustine Bollaert annoncé le décès d’un des témoins marquants de l’émission ce lundi 18 novembre. En septembre 2023, la jeune femme est venue témoigner aux côtés de l’animateur de ses regrets maternels.
À l’âge de 24 ans, Ali a pris la décision de renoncer à ses droits parentaux sur sa petite-fille de 4 ans. Un sujet tabou mais Ali avait décidé de le rendre public. Elle a même écrit un livre sur son histoire, intitulé Mauvaise mère. En 2018, alors qu’elle souffre d’endométriose et subit une ménopause artificielle, la jeune femme tombe enceinte, une grossesse non désirée mais qu’elle mène à terme, convaincue par sa mère. Même si elle n’a jamais voulu d’enfants.
Ali : sûre de son choix
Sur le plateau de Ça commence aujourd’huiAli avait dit avoir placé sa fille, Nina, quand elle avait 1 an mais ce n’est qu’en 2022 qu’elle «a signé le papier officiel pour ne plus avoir aucun droit.« Malgré sa vive émotion, elle a assuré qu’elle n’avait jamais regretté sa décision. “Elle me manque maisJe sais que c’était la meilleure décision que j’aurais pu prendre dans ma vie. Mais je ne peux pas dire qu’elle ne me manque pas, j’ai appris à vivre avec elle… Alors oui, elle me manque un peu. (…) Je suis sûr de ma décision, je sais que ce que j’ai fait était la meilleure chose à faire.» dit-elle.
Une décision liée à son histoire personnelle et à ses traumatismes d’enfance. Ali souffrait de TDI, trouble dissociatif de l’identité. «Je n’ai jamais voulu être mère. J’avais peur d’être comme ma mère. (…) Généralement, le DID se développe pendant l’enfance en raison de certains traumatismes. Ces identités sont créées pour survivre, c’est un bouclier pour faire face à certaines situations intenables. Sans eux, je ne serais pas moi» a-t-elle expliqué dans une interview au Point.
En juillet dernier, Ali a posté une vidéo sur son compte Instagram. Elle a parlé de sa santé mentale. “On parle souvent de tristesse mais pas vraiment de nos ennuis, nous ne parlons pas des souffrances que les autres nous ont causées et du coup, c’est à nous de nous guérir. C’est ma réalité, on me diagnostiquetrouble dissociatif de l’identité, trouble de la personnalité limite, TDAH et trouble d’anxiété généralisée. Pourquoi est-ce à nous de faire tout notre possible pour survivre ?“, a-t-elle écrit en légende.