L’HÔPITAL DALAL JAMM ESPÈRE UTILISER L’ALLOGREFFE POUR TRAITER LA DRÉPANOCYTOSE – .

L’HÔPITAL DALAL JAMM ESPÈRE UTILISER L’ALLOGREFFE POUR TRAITER LA DRÉPANOCYTOSE – .
L’HÔPITAL DALAL JAMM ESPÈRE UTILISER L’ALLOGREFFE POUR TRAITER LA DRÉPANOCYTOSE – .

Dakar, 19 juin (APS) – Des allogreffes seront réalisées « dans peu de temps » pour traiter et guérir les patients drépanocytaires, notamment les enfants touchés par cette maladie, a confié le chef du service d’hématologie et de greffe de moelle osseuse. os de l’hôpital « Dalal Jamm » de Guédiawaye, Professeur Fatou Samba Ndiaye.

“Pour le moment, nous commençons l’autogreffe pour les cancers, mais plus tard, dans un certain temps, nous migrerons vers l’allogreffe, qui est la thérapie qui peut traiter et guérir les patients drépanocytaires”, a-t-elle déclaré. Mercredi en participant à la Journée mondiale de la drépanocytose, commémorée chaque année le 19 juin.

La Journée mondiale de la drépanocytose vise à sensibiliser le grand public à la maladie, à l’importance du dépistage et également à fournir des informations sur les options de traitement.

Selon le professeur Ndiaye, la greffe de moelle osseuse constitue une véritable opportunité pour les enfants patients atteints de drépanocytose.

« Nous avons réalisé que dans le monde entier, une greffe pouvait guérir 90 % des enfants drépanocytaires. Ainsi, ce centre, qui avait pour objectif de traiter le cancer du sein, en profitera pour réaliser à l’avenir des greffes de moelle osseuse », a indiqué le praticien.

“Ce n’est pas seulement la greffe de moelle que nous ferons dans ce centre, il y a aussi les échanges ‘héréditaires’ qui sont aussi une thérapie cellulaire pour minimiser les crises drépanocytaires chez les enfants et même chez les adultes”, a ajouté le professeur Fatou Samba Ndiaye.

Mme Ndiaye précise cependant que cette thérapie nécessite qu’une banque de sang soit disponible à l’hôpital Dalal Jamm. “C’est un plaidoyer que nous lançons, car pour réaliser l’échange ‘héréditaire’ qui est mensuel, nous avons besoin de sang”, a-t-elle souligné.

« Nous appelons le ministère de la Santé à [que l’hôpital Dalal Jamm] Nous pouvons au moins disposer de ces kits grâce à la Couverture Maladie Universelle, pour que les drépanocytaires puissent en bénéficier, a lancé l’hématologue.

Cela permettrait de contrer les « crises temporelles ». “Nous aimerions que nos patients puissent bénéficier de soins gratuits comme les autres pathologies chroniques”, a insisté Mme Ndiaye, évoquant le coût élevé des soins.

« Un kit coûte en moyenne 150 mille francs CFA. Beaucoup d’efforts ont été faits dans le cadre du dépistage, mais il y a encore des efforts à faire dans la prise en charge », a conclu Fatou Samba Ndiaye.

Maguèye Ndiaye, présidente de l’association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, a évoqué les avantages qu’offre ce centre de soins aux patients.

« Nous sommes confrontés à de nombreux défis. Ce centre de transplantation va nous donner beaucoup d’espoir, à nous, patients du sang”, a-t-il soutenu, avant de lancer un plaidoyer “pour que les autorités sachent qu’au-delà de la douleur, il existe des possibilités, avec le développement, de trouver des solutions pour aider ces patients”. a déclaré M. Ndiaye.

« Mais nous savons qu’avec la greffe, cela nécessite certains moyens, c’est pourquoi nous plaidons auprès des autorités pour que la prise en charge des drépanocytaires soit introduite dans la prise en charge de la couverture maladie universelle pour alléger le fardeau. “L’accès aux soins”, a plaidé le président de l’association des drépanocytaires.

 
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