La Nouvelle-Écosse promet d’agir plus rapidement contre la violence à l’école

Le ministère de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse promet d’agir plus rapidement et plus efficacement pour contrer la hausse de la violence dans les écoles.

Le sous-ministre Elvin LeRoux a promis mercredi que la première ébauche d’un code provincial de conduite dans les écoles serait prête d’ici la fin septembre.

La semaine dernière, le vérificateur général de la Nouvelle-Écosse, Kim Adaïra publié un rapport indiquant que les incidents violents entre élèves et enseignants ont augmenté de 60% en 7 ans.

Au cours de cette période, le nombre d’incidents de violence à l’école est passé de 17 000 à 27 000.

Elwin LeRoux, sous-ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance de la Nouvelle-Écosse, répond aux questions des médias après une réunion d’un comité parlementaire mercredi à Halifax.

Photo : CBC/Brian MacKay

Mercredi, pendant près de deux heures, les responsables des districts scolaires ont été interrogés par les membres du Comité permanent des comptes publics de l’Assemblée législative.

Le rapport du vérificateur général soulignait qu’il revenait au Conseil scolaire acadien provincial (CSAP) que le taux d’incidents violents (28,8%) a été le plus élevé au cours de l’année scolaire 2022-2023, avec 1907 incidents pour 6606 élèves.

C’est un peu inférieur au taux de 25,5 pour cent dans les écoles du Halifax Education Centre, qui accueillent 56 686 élèves et ont connu 14 456 incidents.

Devant la commission parlementaire mercredi, le directeur général de CSAPMichel Collette, a répété qu’à son avis, le district scolaire francophone n’est pas plus violent que les districts anglophones.

LE CSAPdit-il, documente mieux les incidents que ses homologues.

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Le directeur général du Conseil scolaire acadien provincial, Michel Collette (2e à droite), répond aux questions des députés mercredi à Halifax.

Photo : Radio-Canada / Paul Légère

L’une des recommandations du vérificateur général est justement que la province documente mieux les incidents de violence dans les écoles et qu’elle en fasse de meilleurs audits et un meilleur suivi.

Elvin LeRoux, le sous-ministre de l’Éducation, a promis mercredi d’accélérer la mise en œuvre des recommandations de Kim Adair, que le gouvernement provincial prévoit de mettre pleinement en œuvre d’ici septembre de l’année prochaine.

Kim Adair a réclamé une stratégie provinciale qui définit clairement la terminologie de la violence à l’école.

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Kim Adair est la vérificatrice générale de la Nouvelle-Écosse. (Photo d’archives)

Photo : La Presse Canadienne / Andrew Vaughan

Le sous-ministre LeRoux soutient que le ministre de l’Éducation, Becky Druhana déjà avancé certaines de ses échéances.

Il affirme que le ministère souhaite que ceux qui travaillent en première ligne dans les écoles aient leur mot à dire sur les solutions et les mesures disciplinaires, y compris les suspensions.

Une femme lors d’une conférence de presse, tenant un téléphone portable à la main.

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Becky Druhan, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance de la Nouvelle-Écosse, a annoncé de nouvelles règles sur les téléphones portables en classe le 6 juin.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Villeneuve

Le président du Syndicat des enseignants de la Nouvelle-Écosse, Ryan Lutesainsi que le président de la Nova Scotia Public School Administrators Association étaient présents comme témoins devant le comité parlementaire.

Ryan Lutes s’est dit soulagé que l’augmentation de la violence dans les écoles soit reconnue et espère voir une stratégie efficace déployée. Il ne revendique cependant pas la victoire.

Nous avons vu des rapports laissés sur une étagère, sans avoir reçu de financement, mais j’ai été encouragé par certains des propos du sous-ministre.a-t-il mentionné après l’audience.

Ryan Lutes.

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Ryan Lutes est président du Syndicat des enseignants de la Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada / Robert Short

Par contre, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui comprend le personnel de soutien scolaire comme les assistants pédagogiques, n’a pas été invité. Un député de NPDLisa Lachance, a déposé une motion en début de séance afin qu’un porte-parole du SCFP a participé aux travaux, mais a été rejeté.

Les membres de ce syndicat étaient pourtant présents dans la salle, en spectateurs. Le sous-ministre LeRoux a affirmé que tous les travailleurs scolaires seraient consultés lors de l’élaboration du code de conduite provincial.

D’après les rapports de Paul Légère et Celina Aalders (Radio-Canada)

 
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