Le 13 octobre 2019, Marguerite Bays (1815-1879), modeste couturière originaire de Siviriez (FR) et grande mystique, est devenue la troisième Suissesse de l’histoire (après Nicolas de Flüe et Maria Bernarda Bütler) à être canonisée. Ce jour-là, à Rome, c’est le pape François qui officiait sur une place Saint-Pierre bondée. Depuis, les demandes pour obtenir des morceaux de sa dépouille ou simplement des objets lui ayant appartenu ou ayant touché sa dépouille ne cessent d’arriver du monde entier.
« Nous avons eu environ 500 demandes pour obtenir ces reliques depuis la canonisation et une centaine rien qu’en 2024. Du Vietnam à la Colombie en passant par les Etats-Unis, l’Angleterre ou encore l’Australie, ils viennent du monde entier. continents», énumère, étonné, Jean-Daniel Berset, président de la Fondation Baies Sainte Marguerite. Avec 180 demandes, le Brésil arrive largement en tête des pays demandeurs. D’une part, parce que c’est une société restée très religieuse, mais aussi parce que des descendants de la famille du saint y résident encore aujourd’hui.
Les demandes de reliques primaires, ou de morceaux du corps lui-même, sont traitées directement par l’évêché de Fribourg. « Il y en a plusieurs au Vatican », précise Jean-Daniel Berset. En Suisse romande, on les retrouve notamment dans son reliquaire de l’église de Siviriez, à l’abbaye de la Fille-Dieu de Romont, dans l’église de Grolley, dans la chapelle de Radio Maria à Lausanne et à l’évêché de Fribourg.
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