Le maire de Québec ne partage pas l’avis du premier ministre François Legault, qui a affirmé que les immigrants temporaires sont entièrement responsables de la crise du logement qui sévit au Québec.
• Lire aussi : Le tramway, «ça démarre demain», affirme le maire Bruno Marchand
• Lire aussi : Cols bleus de Québec : services essentiels maintenus malgré trois jours de grève
«La crise du logement n’est pas la crise de l’immigration», a déclaré mardi le maire Bruno Marchand.
Le maire a déclaré que « différents facteurs » contribuent à la crise. “Mais rappelons-nous notre pénurie de main d’œuvre pour occuper les emplois”, a-t-il dit, soulignant que nous “souhaitons” qu’il y ait des gens qui viennent d’ailleurs et qui s’intègrent ici, sinon nous risquons de “s’atrophier”.
Solution
Pour lui, l’immigration « ne peut pas être à la fois la solution et le problème ». Pour lui, c’est une solution et un avantage qui permet de construire la ville. “Je pense que la crise du logement est bien plus vaste que cela.”
Cette position contraste avec celle du premier ministre François Legault, qui estime que « 100 % » du manque de logements provient directement de l’augmentation du nombre de nouveaux arrivants avec statut temporaire, dont les demandeurs d’asile.
Il a fait cette déclaration la semaine dernière, après son tête-à-tête avec le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, au Château Frontenac, à Québec.
Prix pour vivre ensemble
Par ailleurs, le Parcours du vivre-ensemble dans la Ville de Québec reçoit le prix Pour un Québec sans racisme 2024, décerné par l’Assemblée nationale, par l’intermédiaire du ministre responsable de la Lutte contre le racisme, Christopher Skeete, et du ministre responsable des Relations avec les Premières Nations. et l’Inuit, Ian Lafrenière.