Difficultés d’affrètement de vols avec Transair, le couac…

Difficultés d’affrètement de vols avec Transair, le couac…
Difficultés d’affrètement de vols avec Transair, le couac…
A l’heure où nous rédigeons ces lignes, plus de 88 passagers devant embarquer sur le vol HC 3043 d’Air Sénégal traînent toujours à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. L’épreuve, vécue pendant plusieurs heures, ne leur laisse pas le choix. Ils ont porté plainte pour se faire entendre des autorités. « Nous sommes ici depuis hier soir. D’autres depuis le 15 et le 22. Depuis que nous avons obtenu nos billets que Transair nous a vendu, nous n’avons toujours pas de vols Air Sénégal. Certains nous parlent d’un manque de pilotes, d’autres de vols. Depuis plusieurs heures, personne n’a pu nous dire la vérité sur l’arrivée des avions. Sur les billets qu’ils nous ont remis, l’heure d’embarquement n’apparaissait pas. Nous sommes arrivés à partir de 20h et sommes restés jusqu’à 0h, ils sont revenus nous dire qu’ils étaient désolés et que nous allions enfin embarquer ce mardi à 8h. Nous avons tous accepté malgré la fatigue éprouvée pendant des heures sans l’aide des services de la compagnie » , dénonce un passager français rejoint dans ses propos par un autre sur le même vol : « le problème c’est qu’on n’a personne à qui nous contacter. On ne peut pas rester ici plusieurs heures sans recevoir des explications rassurantes. C’est Transair qui nous vend les billets, mais nous ne parvenons pas à obtenir de vols Air Sénégal. Ils auraient dû nous éviter cette épreuve en nous trouvant des vols bien à l’avance», regrette Mme Keita, une autre passagère qui doit se rendre au Mali.

En effet, le vol CH 3043 doit se rendre à Bamako et Brazzaville, a appris l’un des passagers. Mais le retard les a plongés dans le désarroi : « Depuis hier soir, nous sommes là. Nous devrions partir aux États-Unis. Ils nous ont donné des billets sans heure d’arrivée… 88 personnes ont les mêmes formats de billets. Beaucoup d’entre eux se retrouvent dans cette situation », regrette une dame entourée de trois membres de sa famille. Certains, au lieu de subir cette douleur, souhaiteraient même être remboursés : « Il leur suffit de nous rembourser ou de nous trouver un avion. Nous avons passé plus de 24 heures dans cet aéroport sans que personne ne puisse nous donner des assurances », a déclaré Aïssatou Diallo, passagère du même vol HC 3043. Ce retard est-il dû à la programmation de l’arrivée des pèlerins ?

 
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