Face au danger de la fièvre catarrhale, l’élevage ovin du Gers se fait vacciner

Face au danger de la fièvre catarrhale, l’élevage ovin du Gers se fait vacciner
Face au danger de la fièvre catarrhale, l’élevage ovin du Gers se fait vacciner

l’essentiel
Le Gers a commencé ce vendredi la vaccination du troupeau ovin avant l’arrivée probable de cette maladie qui frappe les moutons. Reportage de Pouylebon, à Astarac.

Dans le cadre de la campagne de vaccination contre la fièvre catarrhale de type 3 (FCO-3), le préfet sortant du Gers, Laurent Carrié, a assisté à une séquence de vaccination des ovins, ce vendredi au Gaec Lou Pastou, à Pouylebon. Il était accompagné des services vétérinaires. L’élevage de 500 Lacaune sera sécurisé d’ici fin décembre. Un soulagement pour l’agricultrice Nadine Dufort. « Cela permet de pérenniser le troupeau : là où le FCO-3 est répandu, on enregistre parfois d’énormes pertes… » La fenêtre actuelle est favorable : la baisse des températures réduit l’activité des moucherons qui propagent la maladie.

Le préfet et le président de la Chambre d’agriculture du Gers ont assisté à la séance de vaccination à Pouylebon.
DDM – SÉBASTIEN LAPEYRÈRE

Dans le grand enclos couvert, le préfet présente la stratégie vaccinale. Une campagne de communication vise à informer les éleveurs sur l’évolution de la maladie et l’importance de la vaccination pour protéger les élevages. « Le vaccin sera entièrement pris en charge », assure le préfet. Nous devions recevoir 2 millions de doses fin novembre et 2 millions en décembre, et il y en aura finalement 1 million de plus disponibles. » 20 000 doses de vaccin ont été précommandées cette semaine par les vétérinaires du Gers. Les éleveurs doivent s’inscrire dans les plus brefs délais sur les listes tenues par les vétérinaires. «C’est bien parti», confie le préfet.

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“On peut se réjouir que les vaccins soient arrivés dans le Gers avant la maladie”, constate Bernard Malabirade. Le président de la Chambre d’agriculture appelle cependant à “une plus grande anticipation” face aux épizooties – qu’il s’agisse de connaissances, de consignes sanitaires ou de vaccins – et à regrouper au maximum les vaccins pour réduire les manipulations d’animaux mordus.

 
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