Le président de l’hôpital public attend que son associé, Admed, résolve sa crise de gouvernance et prenne les mesures nécessaires pour rétablir l’équilibre financier.
La priorité, pour Frédéric Mairy, est que « la qualité des prestations de l’Admed reste assurée. Elle l’a toujours été. Le conseil de fondation doit désormais se doter d’un directeur par intérim afin de maintenir la qualité des services. » Et une fois la crise passée ? Le conseiller d’Etat chargé de la Santé rappelle que l’Admed « est une structure qui date de 2006. Il est pertinent, une vingtaine d’années plus tard, de faire un point sur la situation, mais c’est un travail de réflexion qui peut être mené.
Le Conseil d’Etat, qui vient de répondre à un postulat qui n’est pas lié à cette affaire, constate, selon le ministre de la Santé, qu’«il y a un grand nombre d’acteurs privés dans ce canton qui assument des tâches publiques et qu’il est tout à fait pertinent de réfléchir, lors de la prochaine législature, à une loi-cadre qui définirait le mode de gouvernance de ces entités et ce que nous mettons en place en matière de surveillance.
Les tourments actuels de l’Admed mettent-ils en péril son projet de consolidation de 41,5 millions de francs dans le bâtiment Monruz ? A ce sujet, nos sources suggèrent que le chantier devrait redémarrer prochainement. /vco