le Conseil Départemental de la Creuse lance une enquête sur la mobilité des Creusens

le Conseil Départemental de la Creuse lance une enquête sur la mobilité des Creusens
le Conseil Départemental de la Creuse lance une enquête sur la mobilité des Creusens

Sans voiture, difficile de se déplacer dans la Creuse. Que ce soit pour aller travailler, faire du shopping, ou assister à des événements sportifs, le Conseil départemental souhaite connaître les déplacements des Creusois à travers un questionnaire. L’objectif est d’identifier les itinéraires les plus fréquentés afin de renforcer le covoiturage dans le département. Le questionnaire doit être rempli jusqu’au 5 juillet.

Jeanne attend à l’arrêt de bus devant la mairie de Guéret. Elle a le permis mais n’a pas encore de voiture. : « Je dois aller à Saint-Hilaire-la-Plaine, mais il n’y a pas de bus. Il y en a qui vont jusqu’à Ahun, mais quand on veut aller dans des petites villes comme ça, c’est compliqué. J’attends de voir qui me débauchera en premier ou de voir si un bus pourra me rapprocher. Cette Limougeaude travaille et vit avec ses parents dans la Creuse l’été et se déplace habituellement en vélo électrique. Elle reconnaît que se déplacer dans le département sans voiture est compliqué. Le covoiturage est une solution mais dans son cas “On ne me donne pas de BlaBlaCar Guéret-Saint Hilaire, c’est trop proche.”

“Aujourd’hui, on est sur le covoiturage d’entreprise”

Le covoiturage en Creuse est encore trop isolé selon Valéry Martin, vice-président des politiques territoriales au Conseil départemental : « On a des entreprises comme Atulam qui ont mis des choses en place dans l’est de la Creuse, il y a beaucoup de gens qui font du covoiturage, par exemple des gens qui travaillent au Conseil départemental, à l’hôpital. Ils pourraient partager des sièges vides avec d’autres personnes. Aujourd’hui, c’est extrêmement local, on est en covoiturage d’entreprise où c’est très régulier, le matin, à une certaine heure, etc.

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Le Conseil Départemental a donc lancé un questionnaire dont les réponses permettront de développer cette pratique dans la région. « Avec l’utilisation d’une application, l’idée est que lorsque je suis à un point de ralliement, toutes les cinq minutes, je sais que quelqu’un va passer et qu’il peut potentiellement venir me chercher. nécessite d’avoir un diagnostic très fin du nombre de véhicules qui circulent chaque jour sur nos routes départementales. Le Département souhaite donc identifier trois lignes de covoiturage qui rejoindront Guéret.

  • Le questionnaire est disponible jusqu’au 5 juillet sur ce lien.
 
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