la santé, un parent pauvre ? – .

16/06/2024

Dans le Gard, attirer et fidéliser les médecins est un défi. Malgré les efforts déployés, de nombreuses communes peinent à remplacer les départs à la retraite de leurs praticiens, creusant encore davantage les déserts médicaux. Une situation alarmante qui fait de l’accès aux soins un véritable enjeu pour le département.

Un manque flagrant de médecins généralistes

Selon les derniers chiffres de l’Ordre des médecins, près d’un tiers des communes du Gard ne comptent aucun médecin généraliste sur leur territoire. Ce constat est d’autant plus préoccupant que la population vieillit et que les besoins de soins de proximité ne cessent d’augmenter.

Des conditions de travail difficiles

Parmi les principales raisons invoquées, les conditions d’exercice jugées trop restrictives dans un département rural comme le Gard.

L’isolement géographique, la lourde charge de travail et le manque d’attractivité des zones reculées rebutent les jeunes médecins qui préfèrent les grandes villes.

Le paiement à l’acte, financièrement peu attractif, et la difficulté de trouver des remplaçants constituent également des obstacles majeurs à l’implantation de nouveaux médecins généralistes.

Un manque flagrant de moyens

Mais le nœud du problème reste le manque flagrant de ressources allouées à la médecine communautaire.

La psychiatrie est le parent pauvre de la médecine gardoise, face au manque de structures d’accueil pour ses patients. Face à cette situation préoccupante, les élus locaux réclament un véritable plan d’attractivité pour endiguer la désertification médicale. Aide à l’installation, création de centres de santé pluridisciplinaires, le Gard doit se réinventer pour ne pas devenir un nouveau désert médical.

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