«On revenait de vacances, tout était par terre»

«On revenait de vacances, tout était par terre»
«On revenait de vacances, tout était par terre»

Tribunal correctionnel de Tours

Un banc de parties civiles en attente de réponses et un tribunal désespérément vide. ” C’est frustrant “reconnaît le procureur de la République. “Je peux comprendre votre déception, mais le tribunal n’était pas censé les avoir présents”s’adresse au président Damien Reymond aux victimes qui en sont émues.

Les trois hommes, reconnus coupables d’une série de vingt-quatre cambriolages, ont été identifiés, mais jamais arrêtés. Andria Razmadze et Mamuka Kavelashvili ont été condamnées, mardi 11 juin, à trois ans de prison. Le dernier, Davit Toduat, âgé de trente mois. Tous visés par un mandat d’arrêt, ils seront alors définitivement bannis du territoire français.

“Les cambriolages dans le respect des lieux n’existent que dans les films”

Le trio géorgien a été rebaptisé « Twig 37 » par les enquêteurs en raison de leur mode opératoire. Après avoir repéré une maison vide, les voleurs ont placé un morceau de bois devant la maison. Lorsqu’ils reviennent cambrioler, ils se mettent à arracher les barreaux des portes fermées.

En repartant, ils tentent finalement d’effacer leurs traces en aspergeant la zone avec un liquide concentré en alcool. “Ils ont tout cassé”se souvient l’une des victimes. « On revenait de vacances, tout était par terre », explique une seconde. Une seule partie civile est accompagnée d’un avocat. Les autres semblent écrasés par la machine judiciaire, peinant parfois à exprimer leurs revendications auprès des juges.

“Les cambriolages dans le respect des lieux n’existent que dans les films”, regrette Joël Patard, substitut du procureur de la République. Les maisons sont entièrement fouillées pour un butin parfois maigre, comme un parfum de marque ou 40 € en liquide. Le plus souvent, ce sont les bijoux aux valeurs sentimentales qui disparaissent. Laissant les habitants privés de leurs souvenirs.

Une voiture identifiée par les enquêteurs

Entre mai et août 2023, les malfaiteurs sont basés à Montargis (Loiret), mais particulièrement mobiles. Ils sévissent en Indre-et-Loire, mais aussi dans le Loiret, la Nièvre et la Haute-Vienne. À chaque déplacement, ils s’installent dans des logements locatifs et restent quelques jours pour visiter plusieurs maisons. Ils circulaient à bord d’une Renault Mégane – que les enquêteurs ont fini par identifier – et ont été confondus par les marquages ​​de leur téléphone ou par l’ADN laissé sur place.

Les dommages réclamés par les victimes seront tous examinés le 25 octobre lors d’une audience spécifique. D’autres personnes doivent être jugées pour les mêmes faits, selon des procédures différentes. Même si les sommes volées sont parfois faibles, le coût des dégâts s’élève parfois à plusieurs milliers d’euros.

 
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