Le Premier ministre Michel Barnier est à Angers ce vendredi midi. En fin de matinée, il s’est adressé aux présidents de département réunis en réunion à Angers.
Les essentiels du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
« La première vérité est de reconnaître avec vous que nous avons poussé jusqu’à ses limites le modèle départemental tel que nous le connaissons depuis 30 ans »a reconnu Michel Barnier devant les présidents des départements réunis à Angers (Maine-et-Loire).
« Nous allons réduire considérablement les efforts qui vous sont demandés » A annoncé sous les applaudissements, le Premier ministre devant les présidents opposé au budget 2025 qui prévoit un effort de cinq milliards d’euros d’économies pour les collectivités, dont 2,2 milliards pour les départements.
Le Premier ministre a promis aux présidents des départements leur « redonner des marges de manœuvre, donner de l’oxygène, donner de la liberté, redonner le sens de sa mission ».
Michel Barnier a mentionné “l’évolution du mode de financement des départements en dont le levier fiscal a été considérablement réduit, au point même que vous vous demandez s’il existe encore.
L’effort budgétaire demandé aux départements dans le cadre du budget 2025 sera réduit « de manière très significative » prendre en compte leur situation “très spécifique”, a également annoncé Michel Barnier à l’issue des réunions de l’association Départements de France.
« Le budget que j’ai dû présenter si vite n’est ni parfait ni définitif, a rappelé le Premier ministre. “Je ne suis fermé à aucune évolution de ce budget,à partir du moment où l’objectif de déficit de 5%, que je crois d’intérêt national, et qui est dicté par l’urgence que j’ai évoquée, à partir du moment où cet objectif de 5% est préservé».
