en Isère, Xella veut se rapprocher du zéro déchet

en Isère, Xella veut se rapprocher du zéro déchet
en Isère, Xella veut se rapprocher du zéro déchet

Décarboniser, c’est l’enjeu du moment pour tous les acteurs du monde de la construction. Et les constructeurs ne font pas exception. La preuve est avec Xella, spécialiste européen du béton cellulaire qui, sur son site historique de Saint Savin (également siège de Xella France), multiplie les initiatives pour réduire son impact.

Ici, à quelques kilomètres de Bourgoin-Jallieu, l’industriel a même entrepris de gros travaux de modernisation de son unité de production avec un objectif : se rapprocher le plus possible de Zero gaspillage.

750m3 de béton cellulaire produit chaque jour à Saint-Savin par Xella

À Saint-Savin, Xella fabrique des blocs de béton cellulaire Ytong et Siporex selon un plan de production bien établi. “C’est comme concevoir un gros gâteau.”plaisante Sébastien Ray, directeur de l’usine.

L’eau, le sable (60 %, provenant d’une carrière proche du site), la chaux (15 %), le ciment (15 %) et l’anhydrite (10 %) sont utilisés dans la fabrication de 750m3 de béton cellulaire produit chaque jour en Isère. Un procédé parfaitement rodé mais qui génère quelques pertes.

« C’est pourquoi à chaque étape de production, nous récupérons un maximum de matière » indique le directeur de l’usine. Comme des bavures ou des restes qui pourront ensuite être réintroduits dans la recette. “Même la vapeur d’eau générée par le chauffage des blocs par autoclaves est réutilisée.

© TF – Les blocs de béton cellulaire Xella sont réputés pour être très résistants au feu.

En Isère, Xella mise sur l’économie circulaire

Les travaux de modernisation du site de Saint-Savin, d’un montant de 1,1 million d’eurosa également permis d’investir dans une nouvelle unité de concassage et de criblage.

« Grâce à lui, nous pouvons recycler la couche de base ou tout ce qui est trié lors du contrôle qualité. Tout cela est réduit en poudre et réinjecté en début de ligne. Cette poudre peut remplacer le sable (de quoi économiser 10 % de sable, NDLR). Ce qui ne peut pas être réinjecté sera utilisé pour fabriquer des granulés, pour le filtrat de fosse septique par exemple. »

Pour aller encore plus loin, Xella vise un nouvel investissement pour son site de Saint-Savin. « Ce qui nous permettrait d’injecter encore plus de poudre recyclée dans notre recette. » Coût estimé de cette nouvelle unité destinée à améliorer le criblage et le concassage, 400 000 euros.

Xella veut décarboner à tous les niveaux

Principalement connue pour ses marques de blocs de béton cellulaire Ytong et Siporex (le fabricant est également présent sur le marché de l’isolation), Xella investit à tous les niveaux pour réduire son empreinte carbone.

Pour cela, l’Isérois actionne plusieurs leviers : approvisionnement local, modernisation des usines de production, procédés de production de moins en moins consommateurs d’énergie.

« Grâce à ces initiatives continues, Xella a pu réduire les émissions de CO2 de 35 % en moyenne sur l’ensemble de ses gammes de blocs de béton cellulaire. » » précise Ingrid Quantin, directrice commerciale.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV le départ d’une personne indésirable est confirmé
NEXT A Saint-Brieuc, ces enfants garderont un beau souvenir de leur premier concert