très bonne mention pour le collège Dun-le-Palestel en Creuse

très bonne mention pour le collège Dun-le-Palestel en Creuse
très bonne mention pour le collège Dun-le-Palestel en Creuse

Le collège Dun-le-Palestel est un bon élève en matière de cantine. Il a obtenu mercredi 13 novembre le label « établissement bio engagé ». une première en Creuse. Cela signifie qu’elle utilise plus de 25 % de produits biologiques dans les menus des étudiants, plus précisément 26,7 %. Il fait donc mieux que ce qu’exige la loi Egalim de 2018, qui impose 50% de produits durables et de qualité en restauration collective, dont 20% bio.

Cette loi n’est pas encore généralement appliquée. « En région Nouvelle-Aquitaine, nous sommes à 17 % de bio dans les cantines, mieux que la moyenne nationaleexplique Philippe Leymat, président de l’association Interbio qui regroupe les acteurs de la filière et gère ce label. La région vise un objectif de 30 % de bio dans les lycées d’ici 2028. » Il croit que le collège de Dun-le-Palestel doit servir d’exemple : “Ils montrent aux autres que c’est possible.”

Le label récompense Franck Déchorgnat, chef de cuisine au collège Dun-le-Palestel et son équipe. © Radio-
Marie-Jeanne Delepaul

Réduisez le gaspillage alimentaire et passez au bio

Le collège de Dun-le-Palestel se prépare 310 repas par jour : environ 200 pour ses propres élèves, et le reste apporté à l’école primaire et maternelle de Dun-le-Palestel. Le mercredi 13 novembre, le menu comprenait par exemple une soupe de potiron à l’huile de noisette, du rôti de bœuf, du fromage blanc et des biscuits maison. Les légumes, les produits laitiers et la viande provenaient de fermes biologiques voisines..

Pour utiliser davantage de produits bio, l’équipe de cuisine a commencé par réduire le gaspillage alimentaire en passant de 60 grammes de restes par enfant à 20 grammes aujourd’hui. Cette économie d’argent vous permet d’acheter plus de produits bio. « Nous avons toujours beaucoup travaillé avec des produits frais, locaux et faits maison. Nous nous concentrons désormais sur les produits biologiques. C’est aussi faisable parce que j’ai une super équipe »sourit le chef Franck Décorgnat.

Cependant, le bio ne coûte pas forcément plus cherinsiste Philippe Leymat. Premièrement, la nourriture ne représente que 30 % du coût des repas. Puis il souligne un autre argument : « Nous avons des exemples de passage au bio, avec un budget constant. Manger bio, c’est réduire les déchets, mais aussi avoir des valeurs vitaminiques plus élevées. Si on prend du poulet bio, c’est plus cher au kilo mais moins cher à la portion car on peut réduire le poids de la portion. Il n’y a pas de recette miracle mais une accumulation de plein de petits gestes.

Gagnant-gagnant pour les agriculteurs

Pour atteindre les objectifs fixés par la loi, la plateforme « Manger bio en Limousin » facilite la vie des intendants et des agriculteurs. Cet outil regroupe les producteurs dans un catalogue, pour que vous puissiez commander en un coup d’oeil. Pour les producteurs comme Eric Robin Lamotte, les ventes sont aussi plus simples : « Cela fait dix ans que je travaille avec les écoles primaires et les trois collèges autour de chez moi.explique l’exploitant laitier qui produit du yaourt à Nouzerines. Depuis que cette plateforme est en place, on peut cibler des établissements un peu plus éloignés. Grâce au système de transport Promocash, je gagne du temps, je n’ai plus besoin de me déplacer pour effectuer les livraisons. Promocash récupère les produits à mon domicile le lundi matin et les redistribue tout au long de la semaine dans la Creuse.

Cet éleveur estime désormais que les cantines représentent 25% de son chiffre d’affaires : un bon moyen de vendre en circuit court sans compter uniquement sur les marchés.

 
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