Le centre des « cold cases » a lancé un nouvel appel à témoins. Mercredi 12 juin 2024, la cellule des crimes en série ou non élucidés du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) recherche de nouveaux témoignages pour tenter d’élucider le meurtre de Ginette Naime, retrouvée morte sur un chemin à Ollioules (Var) le 13 avril 2000.
“A ce jour, l’auteur n’a toujours pas été identifié”, a indiqué le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, dans une vidéo diffusée sur le site du ministère de l’Intérieur. Le corps de Ginette Naime, 46 ans, a été retrouvé par des promeneurs, transpercée de coups de couteau, rappelle le‘AFP. Ces promeneurs avaient déjà vu un individu s’enfuir « à leur vue alors qu’ils se rendaient au Gros Cerveau à Ollioules »a expliqué Pascal Prache.
Deux retraits d’argent avant son décès
Selon les enquêteurs de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), la victime s’est présentée au centre communal d’action sociale de La Seyne-sur-Mer vers 14h30 le jour des faits. « Un employé a entendu une femme crier et depuis sa fenêtre il a vu une femme dans un véhicule, côté passager avant, frapper à la vitre, puis la voiture est partie »explique un enquêteur de l’OCRVP dans la vidéo.
La victime a ensuite effectué deux retraits d’argent auprès de l’agence BNP de La Seyne-sur-Mer. “Un témoin constate la présence d’un homme en face, semblant surveiller la victime”selon les enquêtes.
Le suspect s’est enfui à bord d’une voiture
Le corps de Ginette Naime a été découvert à 15h35 « poignardé à plusieurs reprises ». Des témoins ont immédiatement prévenu la police, leur donnant des informations sur la personne qu’ils avaient vue s’enfuir à bord d’une voiture. « Nous avons besoin de vos témoignages pour identifier l’auteur de ce meurtre »a lancé l’un des enquêteurs dans la vidéo.
Deux informations judiciaires avaient été ouvertes : une première entre 2000 et 2008 et une seconde entre 2016 et 2020. Le centre des cold cases est saisi du dossier depuis l’été 2022. Le centre a lancé en avril ce format d’appels à témoins en ligne. qui s’inspire des codes des journaux télévisés.
