Carayon anobli, Ramond en colère, Géraud poussé… notre campagne fait écho

Carayon anobli, Ramond en colère, Géraud poussé… notre campagne fait écho
Carayon anobli, Ramond en colère, Géraud poussé… notre campagne fait écho

l’essentiel
Le séisme politique de la dissolution pousse chacun à prendre position. Dans le Tarn, les discussions vont bon train tant à gauche qu’à droite. Aperçu.

Carayon, artisan du rapprochement LR-RN

Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains, a eu les honneurs du JT de TF1, où il a été cité par Eric Ciotti comme l’un des premiers partisans de la démarche d’alliance avec le RN. Et pour cause, le fils du maire de Lavaur est en première ligne des discussions avec Jordan Bardella. Les deux hommes, de la même génération, se connaissent et s’apprécient. Comme cet Un prémonitoire de L’incorrect, où Guilhem Carayon appelait à « couper le cordon » entre LR, le RN et Reconquête.

L’alliance est consommée au 3ème

La manœuvre est loin d’être désintéressée. En cas d’alliance avec le RN, Guilhem Carayon a toutes les chances d’être élu député, dans la 3e circonscription du Tarn. Celui où Jordan Bardella a réalisé son meilleur score aux Européens. En coulisses, tout est déjà en place. L’alliance sera officialisée vendredi. Carayon se présentera sous l’étiquette LR, sans candidat RN face à lui. Exit, Virginie Callejon, qui avait sollicité la nomination. Elle est la seule à ne pas avoir reçu de réponse du RN qui a cependant déjà donné son feu vert à Frédéric Cabrolier (1er) et Julien Bacou (2e).

A droite, ça bouge toujours

Reste que, dans le Tarn comme ailleurs, les manœuvres de Ciotti ne font pas l’unanimité. Dans la 2ème circonscription, le docteur Thierno Bah annonce qu’il sera candidat LR, dont il est le référent territorial. Ses fiançailles ? « Ne cédez pas aux deux extrêmes de gauche ou de droite », annonce l’édile d’opposition de Brens, qui prône une ligne chiracienne. De son côté, le journaliste sportif Rodolphe Pirès, candidat malheureux de 2022 (4,16%) tâte le terrain pour se représenter. L’hypothèse d’une alliance LR-RN pourrait boucher leur horizon dans ces 2 circonscriptions, où des candidats RN ont déjà été désignés.

Le coup de gueule de Ramond

Alors que toute la gauche s’aligne derrière le « Front populaire », Christophe Ramond se mouille depuis plusieurs jours pour défendre les spécificités locales. Cette fois, le patron des socialistes tarnais a bien l’intention de ne pas se laisser en marge des accords nationaux. Mardi, il s’est rendu en urgence à Paris pour participer à un conseil national du Parti socialiste. Depuis la tribune, il a interpellé Olivier Faure pour lui rappeler à quel point il s’était senti « trahi » en 2022 par un Nupes, qui avait fait la part belle à LFI dans la patrie de Jaurès. Son objectif ? Bloquer l’investiture de la députée sortante, Karen Erodi (LFI), étonnamment silencieuse depuis dimanche soir. A sa place, il espère faire investir Eva Géraud, sa compagne au Département.

Terlier, seul espoir de la Renaissance

Contrairement aux deux précédentes législatives, les candidats de la majorité présidentielle ne se bousculent pas dans le Tarn. Roques-Etienne et Verdier-Jouclas semblent avoir tourné la page. Jean Terlier est le seul à avoir été officiellement investi « Renaissance ». Sa réélection s’annonce complexe. En 2022, il jouait à quelques voix. Le jeu sera encore plus dur face à une droite nationaliste regroupée. Au point de faire hésiter la gauche. Aligner un candidat dans cette circonscription reviendrait à sceller la victoire de l’extrême droite. En 1ère, la majorité présidentielle peut encore espérer une victoire du sénateur centriste, Philippe Bonnecarrère, qui se présentera sans étiquette, avec Julie Capo-Ortega pour sa remplaçante. Il compte sur le soutien de toutes les composantes de la majorité présidentielle.

 
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