L’alliance syndicale majoritaire agricole formée par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs a annoncé ce mercredi des mobilisations à partir du 18 novembre.
“Nous allons reprendre la route à partir de lundi prochain car le G20 s’ouvrira au Brésil”, a déclaré le patron de la FNSEA avant d’aborder le Mercosur, “cet accord commercial qui lie certains Etats d’Amérique du Sud à l’Europe et qui risque avec des conséquences dramatiques pour l’agriculture.
Cette mobilisation devant les préfectures et sur les ronds-points doit être “responsable”, sans violence, et s’arrêter à la mi-décembre pour “ne pas prendre en otage la période de Noël, période de consommation de nos produits”, a-t-il dit. a déclaré Arnaud Rousseau lors d’une conférence de presse. La mobilisation pourrait reprendre si nécessaire « en janvier », a-t-il précisé.
« Un pays comme la France »
La France n’acceptera pas l’accord UE-Mercosur “dans les conditions actuelles”, a insisté ce mercredi le Premier ministre après une rencontre à Bruxelles avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
ud83dudcac « Dans les conditions actuelles, cet accord n’est pas acceptable pour la France, et ne le sera pas »
Michel Barnier s’est entretenu avec Ursula Von der Leyen sur l’accord du Mercosur, un accord critiqué par les agriculteurs pic.twitter.com/Lmxb5PEuPI
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“J’ai dit au président que, dans les conditions actuelles, cet accord n’est pas acceptable pour la France et ne le sera pas”, a déclaré Michel Barnier aux journalistes. “Je recommande de ne pas ignorer la position d’un pays comme la France”, a-t-il ajouté. Il a évoqué un « impact désastreux » si l’accord devait être signé.
Il a également annoncé vouloir lutter contre « l’inflation normative » que dénoncent les agriculteurs.
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