réactions en Côte-d’Or

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“On assiste un peu partout à une poussée du RN, c’est une poussée épidermique”, réagit Benoît Bordat, député Fédération Progressiste (lié à Renaissance) de la 2e circonscription électorale. « On savait que ce risque de dissolution planait au-dessus de nos têtes… Je serai candidat ce lundi matin, je travaille dans cette circonscription depuis deux ans, j’ai noué des liens avec les maires, les habitants, je compte poursuivre ce travail. et je n’ai pas peur de retourner en campagne. »

“C’est une décision extrêmement surprenante et risquée pour le pays”, déclare François-Xavier Dugourd, président de la fédération des Républicains de Côte-d’Or, candidat aux élections législatives de 2022 en 1D circonscription électorale. « Ce qui est sûr, c’est que nous allons immédiatement nous lancer à fond dans ces élections législatives. Pour nous, il y a peut-être des opportunités qui vont s’ouvrir, car voter RN aux élections européennes et voter pour un député RN, ce n’est pas la même chose. En tout cas, je suis déterminé comme toujours, les LR le seront aussi. A priori, ceux qui étaient candidats en 2022 vont partir. J’y retournerai moi-même, c’est une évidence. »

« J’ai appris la nouvelle de la dissolution comme tout le monde ce soir en écoutant le président de la République à la télévision », réagit le député de la 5e circonscription de Côte-d’Or, Didier Paris. « J’ai été très surpris, mais mon sentiment est double. Premièrement, je comprends que le président, en garant des institutions et attentif au suffrage universel, prenne cette décision. Il est dans son rôle et sa responsabilité. Mais en même temps, je ne m’y attendais pas. Je faisais partie de ceux qui pensaient qu’une dissolution aurait pu intervenir plus tôt, au moment de la réforme des retraites par exemple. D’ailleurs, nous avons passé cette campagne à expliquer qu’il s’agissait d’élections européennes. Tirer une conséquence nationale me semble donc responsable, mais difficile. Il est évident qu’il s’agit d’un risque, mais ne pas regarder les résultats de ce soir serait aveugle. Cependant, j’ai déjà décidé d’être candidat à ma succession. Je ne peux pas imaginer une seule seconde laisser la majorité de l’assemblée au Rassemblement national. Ce serait une catastrophe pour notre pays et un signe très fort de déclinisme. Je suis pleinement déterminé.

« J’ai appris la nouvelle de la dissolution comme tout le monde à la télévision », raconte Didier Martin, député de la 1ère circonscription de Côte-d’Or. « Quand j’ai su que le président parlait ce soir, j’ai compris qu’il y aurait une information importante. Mais cette annonce de la dissolution a surpris beaucoup de monde, y compris parmi les députés. Le président tire les conséquences du résultat de ce soir en redonnant la parole aux Français sur l’équilibre politique à venir. Concernant ma situation, je suis en mesure d’être à nouveau candidat à la députation, mais cela ne dépend pas que de moi. J’ai toujours été très investi dans mon mandat, je suis prêt à continuer, mais aussi à rencontrer nos concitoyens pour créer un corps de propositions puis discuter avec les différentes forces politiques pour voir qui est le mieux placé pour être candidat au prochaines élections législatives. »

“Le résultat de ces élections européennes qui voit l’extrême droite à un niveau historiquement élevé est alarmant”, affirme la première adjointe au maire de Dijon Nathalie Koenders sur X (ex-Twitter). « Le Président de la République a tiré les conclusions en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Le bon résultat de Raphaël Glucksmann ce soir devrait permettre à la gauche du gouvernement de se reconstruire. Pour éviter le pire, les sociaux-démocrates devront s’unir dans les semaines à venir et travailler ensemble pour construire un projet à la hauteur des attentes des Français et qui permette de répondre aux défis environnementaux, économiques et sociaux qui se présentent. chez nous, en France et en Europe. »

“Nous devrions obtenir un score autour de 10%, soit 4 points de plus qu’en 2019, c’est une bonne nouvelle pour nous, c’est le résultat d’une bataille acharnée sur le terrain proche des Français”, explique Valérie Jacq, de Côte-d’ Orienne candidate en 59e position sur la liste de l’Union populaire. « La décision de dissolution m’a surpris, nous avions réfléchi à ce scénario mais nous ne nous y attendions pas si tôt. Pour notre part, le programme Nupes est celui que nous avons porté lors de ces élections européennes et que nous continuerons à porter. Notre porte a toujours été ouverte. Quand on voit le score du RN, la gauche a une énorme responsabilité. »

 
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