Le service RLF existe à l’international au sein de la Croix-Rouge. Elle remplit la mission de tenter de rétablir et de maintenir le contact entre les proches séparés par la guerre, une catastrophe ou sur le chemin migratoire. En Belgique, l’organisation a reçu une première demande d’entretien en vue d’éclaircir le sort d’une personne disparue à Gaza le 16 octobre, quelques jours après l’intervention de l’armée israélienne en réponse à l’attaque du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Depuis, elle a traité une trentaine de demandes de recherches émanant de Palestiniens résidant en Communauté française de Belgique, portant au total sur près de 200 personnes. « Chaque année, nous recevons 250 à 300 dossiers de recherche », explique Marion Huot du service Rétablissement des liens familiaux. « Et nous avons trouvé les traces de plus de 100 personnes. Dans le cas du conflit à Gaza, les personnes résidant en Belgique ont de grandes difficultés à joindre leurs proches via les moyens habituels (WhatsApp et autres messageries).»
La Croix-Rouge n’a pas le pouvoir de rapatrier ces personnes mais peut recueillir des informations grâce à son réseau et les transmettre à leurs proches. L’organisation souligne toutefois que la recherche des personnes disparues est « très compliquée » sur place.
Au niveau international, le Mouvement de la Croix-Rouge a reçu plus de 7 700 demandes de recherche de personnes disparues à Gaza. Quelque 2 000 dossiers ont été clôturés, le plus souvent après avoir découvert que la personne recherchée était décédée.
